frédérique david

Et la rue principale

Elle est révolue depuis longtemps l’heure de gloire des rues Principales, l’époque où elles faisaient naître les amours au printemps, glisser les commérages sur les trottoirs, jouer les enfants dans les rigoles et croître les envies devant les vitrines. « La coop, le gaz bar, la caisse-pop, le croque-mort, et le magasin général », comme chantaient Les Colocs. De village en village, elles logeaient toutes à la même enseigne. Seuls leurs noms pouvaient différer. Certaines se voyaient…