Un Everest de l’intérieur
La première fois que j’ai parlé à Sylvain Miron, c’était dans des circonstances très difficiles. Le genre de circonstance qu’aucun parent ne souhaite vivre, jamais. J’avais publié une chronique dans les pages de ce journal. Je voulais trouver les mots pour apaiser, mais surtout ceux pour aider ses amis à comprendre. Elle n’avait que 12 ans. Le suicide laisse toujours des questions derrière. Chacun trouve des réponses, SES réponses, sur son chemin de vie. L’incompréhension…