Zorak Paillé perce le top 10 en Tchéquie
Par Luc Robert
Le Sauverois Zorak Paillé, membre d’Équipe Québec de vélo de montagne, a pris le 10e rang de la Coupe du monde de Nové Mesto, la fin de semaine dernière en Tchéquie.
Le Québécois était heureux de ce retour en force, lui qui avait tout de même pris la 31e position, la semaine précédente en Allemagne.
« Je suis très heureux d’avoir pu me classer parmi les 10 meilleurs juniors au monde. C’était très valonneux comme tracé à Nové Mesto. Les racines étaient nombreuses, mais j’ai pu me faufiler, car les montées doubles m’ont permis plusieurs dépassements », a-t-il décrit en entrevue, depuis le pays de l’Est.
« Quant à l’Allemagne, il s’agissait d’un parcours pour grimpeurs, avec des côtes longues et à pic. Ce genre de parcours n’était pas à mon avantage. Je suis satisfait de mes résultats en Europe, car je revenais tout juste de l’Arkansas, quand j’ai dû repartir pendant deux semaines ici. J’ai pu me distinguer, sans me laisser affecter par la fatigue des déplacements. »
Places disponibles
Au pays de l’Oncle Sam, il avait successivement réussi des 5e, 6e et 3e positions en courses.
« La troisième épreuve était la plus importante, pour récolter des points au classement mondial. Je veux retourner aux Championnats mondiaux juniors et mon bon début de saison me place en bonne position pour réaliser l’exploit. Pour y parvenir, il y a 4 places de disponibles. Ils enrôleront deux cyclistes après la course de Baie-Saint-Paul. Un après l’épreuve de Canmore, puis un dernier après l’épreuve de Hardwood, en Ontario. L’important reste d’engranger des points à chacune des compétitions. »
Zorak Paillé a fait partie des six athlètes de vélo de montagne qui ont porté les couleurs de la Belle Province, sur le circuit mondial de la Coupe du monde de cross-country olympique (XCO) en Allemagne (Albstadt) et en Tchéquie.
« J’aimerais aussi intégrer à mon calendrier les Jeux du Canada et peut-être une présence en vélo de route, si cela entre dans mon horaire, déjà pas mal chargé. J’ai connu cinq bonnes courses en début de campagme. J’attribue mon succès à ma forme physique et les résultats ont tendance à le prouver. »
Paillé a connu un parcours graduel préalablement. « En Europe, on a un beau groupe. Les Québécois et Canadiens fraternisaient entre eux. Je jasais aussi pas
mal avec mes amis américains. Il y a une confrérie et un sentiment d’entraide entre les concurrents. Même si tu brises, on peut se passer des pièces ou un vélo. En fait, c’est très souvent le même plateau d’athlètes juniors qui se déplacent d’un pays à l’autre. On finit par tous se connaître. »