(Photo : Tanya Conklin)

Tye Whitehouse se qualifie pour les championnats nationaux de vitesse

Par Luc Robert

L’athlète Tye Whitehouse, de Saint-Sauveur, participe actuellement aux Championnats nationaux de vitesse canoëkayak du Canada, qui ont lieu à Ottawa jusqu’au 28 août.

Le Sauverois s’est qualifié pour l’événement, du 23 au 25 juillet derniers, au bassin olympique de Montréal. Il a affronté des athlètes de partout au Québec, pour tenter de se tailler une place parmi les cinq premiers, dans trois distances différentes, 200m, 500m et 1000m. Tye s’est qualifié pour les 200m et 500m chez les U17, ainsi qu’aux épreuves de 200m et de 500m, chez les U18.

« Je suis très content de pouvoir me frotter aux meilleurs. J’avoue que c’est un peu stressant de me rendre aux Championnats canadiens, sans avoir pris part à des compétitions relevées à cause de la COVID- 19. Mais une fois rendu à l’eau, tu retrouves vite tes points de repère », a témoigné l’athlète de 17 ans.

Whitehouse possède un petit avantage, soit celui de s’entraîner régulièrement en Outaouais. « Je m’entraîne depuis quatre ans avec le club Cascade, sur la rivière Gatineau. Je connais donc le secteur. En fait, ça fait 10 ans que je pratique la discipline. J’ai commencé dans les Laurentides au club Montfort, à Wentworth-Nord. Ensuite, j’ai joint les Cascades. Et dès l’automne 2021, je passerai au club de Pointe-Claire, dans l’ouest de Montréal », a-t-il expliqué.

Le pagayiste vient de terminer son cours du secondaire à Sainte-Agathe. Il amorcera des études collégiales en sciences, cet automne au Collège Vanier.

« C’est pas mal de voyagement, mais je m’y suis habitué. Je compétitionne en K1, mais aussi en équipe. Aller m’entraîner au bassin olympique, à coups de demijournées et cinq fois par semaine, tu améliores rapidement. Je craignais avoir perdu ma vitesse, pendant la pandémie, qui a limité nos sorties. Mais je tiens le coup. »

Whitehouse, domicilié près du lac des Becs-scies, n’entend pas lâcher le morceau. « Je peaufine ma technique et ma forme. En fin de compte, contrairement à ce que je pensais, je me suis amélioré en 2020. Je dois cependant continuer à lever des poids et haltères, tout en améliorant mes efforts sur une plus longue période. Ça promet. »

C’est donc sur trois distances et deux types d’épreuves que Whitehouse se spécialise. « J’ai connu ma plus grande amélioration dans la tranche d’âge des 9-10 ans. Sans êre le numéro un, je me suis toujours maintenu parmi les meilleurs. Pour 2022, j’entends rattraper mon meilleur niveau et le surpasser. »

Croit-il pouvoir se qualifier incessamment pour les Jeux olympiques d’été ? « Je dirais que les Jeux olympiques d’été de 2024, à Paris, se présentent trop tôt pour moi. Par contre, pour les Olympiades de 2028, à Los Angeles, je serai plus vieux et je pense que c’est jouable. Il s’agira de voir si d’autres pandémies auront encore déplacé l’horaire. Ça prend des années à améliorer tes performances et à retrancher quelques secondes à tes meilleures prestations. Ça doit être un développement constant », a-til confié.

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