(Photo : Luc Robert)
Jonathan Huberdeau semblait heureux comme un poisson dans l’eau, au Centre sportif du secteur Saint-Antoine.

Tournoi des Anciens : 10 000 $ recueillis pour la Fondation des Couguars

Par Luc Robert

Sans grande surprise, l’équipe des frères Sébastien et Jonathan Huberdeau a enlevé les grands honneurs de la première classique des Anciens « à bout de souffle » de hockey. L’événement a permis de récolter 10 000 $ pour la Fondation des Couguars de Cap-Jeunesse.

Pas moins de huit formations ont participé à l’événement, soit les équipes de Jérémy Beauvais, Loïk Léveillé, Jean-Philippe Léonard, Félyx Darveau, Frédéric Nicolas, David Meilleur, Zackary Larocque et celle des frères Huberdeau.

« Ce fut un réel plaisir de voir se côtoyer différentes cohortes de notre programme de hockey. C’était également un privilège de revoir les parents de joueurs actuels et ceux de nos anciens. Nous sommes reconnaissants des commentaires reçus et nous vous disons à l’an prochain ! », a souligné la direction des Couguars via un communiqué.

Le hockeyeur des Flames de Calgary, Jonathan Huberdeau, a éprouvé du plaisir à revenir patiner dans son alma mater.

« J’ai appris l’existence de la classique via Facebook. Ça m’a donné l’idée de m’impliquer et de revenir à mes racines, de me rebrancher avec mon monde. Tant mieux si ma présence a permis d’attirer plus d’amateurs et des fonds. C’est ma façon de redonner à l’endroit où j’ai étudié et développé mon hockey », a confié le no. 11.

La classique des Anciens vient en quelque sorte combler le vide créé par la cessation du tournoi de golf annuel de la Fondation, avec la participation d’Huberdeau.

« Il est possible que le tournoi de golf revive en 2024. Je suis aussi associé au tournoi de la Cité de la Santé à Laval. On va analyser les possibilités avant de trancher. »

Panthers en finale

L’occasion se prêtait bien à taquiner l’ancien porte-couleurs des Panthers de la Floride, échangé aux Flames de Calgary. Les félins viennent d’accéder à la série finale de la Coupe Stanley, en balayant les Hurricanes de la Caroline en 4 parties.

« J’échange des textos d’encouragements avec (Aleksander) Barkov et d’autres anciens coéquipiers. Je suis fier pour eux, mais disons que je suis très ambivalent à l’idée de souhaiter la Coupe Stanley aux Panthers, qui se sont départis de mes services… »

Le Jérômien n’a pas coupé tous les ponts avec le sud-est de la Floride. Il déambule cet été dans la région laurentienne avec sa voiture sport, toujours immatriculée au Sunshine State.

« Ça n’a pas été facile à Calgary : je pensais mieux m’adapter. Je ne veux pas faire ici le procès de Darryl Sutter (l’entraîneur congédié), avec qui je m’entendais bien. Sa façon de faire diffère et il a remporté la Coupe Stanley à Los Angeles en procédant ainsi avec les joueurs. Ma confiance a disparu, mais je n’ai pas fait de vagues : tu ne veux pas te mettre personne à dos pour le futur. »

« J’ai évolué avec (Elias) Lindholm et ensuite avec (Tyler) Toffoli en début de saison, mais les duos n’étaient pas stables et les combinaisons changeaient souvent. Ma force se trouve surtout lors des avantages numériques, mais nous déployions même un style défensif à la maison. On verra en septembre comment ma confiance reviendra avec la nouvelle direction. »

Nouveau départ

Le vieil adage « tout vient à point à qui sait attendre » s’applique à merveille à Huberdeau. Depuis l’exclusion des séries 2023 de Calgary, l’ex-Canadien Craig Conroy a remplacé Brad Treliving à titre de directeur gérant des Flames. Sutter est aussi retourné à son ranch.

Huberdeau possède maintenant le gros bout du bâton. Il amorcera en septembre une prolongation de huit ans de son mirobolant contrat de 84 M $ US (10,5 M $ par saison en moyenne). De plus, il possédera dorénavant une clause totale de non-échange sans son approbation. Son ancienne entente limitait à huit le nombre d’équipes où il ne pouvait pas aller.

« J’envisage le futur avec positivisme. Je m’entraîne sous les ordres d’un entraîneur personnel à Mirabel, chez AHL Performance. Je suis le seul professionnel là. Je me développe encore physiquement. Dans l’Est, je pouvais m’en tirer avec mes habiletés. Dans l’Ouest, c’est plus rude et physique. Je place toutes les chances de mon côté. »

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