(Photo : Archives - Nordy)
Un budget de 5,7 M$ est prévu pour la construction du futur parc de balle synthétique.

Saint-Jérôme : Des millions investis pour le terrain de balle synthétique

Par Luc Robert

Le plan triennal d’immobilisations (PTI 2024-2025-2026) de la Ville de Saint-Jérôme consacrera des sommes très importantes pour aménager le terrain synthétique de baseball espéré depuis 2017, ainsi qu’à la démolition de l’aréna Melançon, dernier vestige voisin du parc de balle du même nom.

Ainsi, dans les documents publiés sur le site internet de la municipalité, on y apprend que le terrain de baseball du parc Jacques-Locas sera édifié grâce à une somme de 5 700 000 $ prévue au PTI dès 2024. Il s’agit d’une revue à la baisse du stade original pressenti de 14 M$, qui avait été ramenée une première fois à 7 M$, avant de prendre sa nouvelle forme édulcorée actuelle.

« Il faut à la fois offrir à nos jeunes un terrain synthétique à la hauteur des aspirations, mais dans les limites de nos moyens. Moderne, il incitera les jeunes à vouloir y évoluer et à s’y développer de façon enthousiaste. Je le répète : nous sommes en bris de service pour les bantams, midgets et juniors. Ce terrain répondra aux attentes et frustrations qui sévissent depuis trop longtemps », a souligné le maire de Saint-Jérôme, Marc Bourcier.

Aux détracteurs qui insistent sur les possibles îlots de chaleur qui seraient créés au futur parc de balle de la rue Filion, ainsi qu’aux citoyens rebutés par les nouveaux plans minceur, qui voient l’abandon de l’idée de construire un stade de plus de 1 000 sièges, le premier citoyen a avancé des réponses.

« On est ailleurs que le projet original d’un stade semblable à Coaticook. On vise dans la phase 1 quelque chose de plus petit, mais qui répondra aux aspirations des jeunes. Les 5,7 M$ ne seront pas consacrés uniquement au parc, mais aussi à la route pour s’y rendre (prolongement de la rue Joseph-Fortier), à la création d’un stationnement et à l’aménagement des installations sanitaires. Nos ingénieurs s’attardent aux nouveaux plans. Les sondages de sol (carottes) et les travaux d’encapsulage seront désignés sous peu. Je ne pense pas qu’on va créer un îlot de chaleur plus grand qu’à Melançon. Les nouveaux matériaux et les nouvelles techniques limiteront ça », a-t-il prévu.

Démolir Melançon

Pour réaliser les travaux de démolition de l’aréna Melançon, pas moins de 2 M$ ont aussi été prévus au PTI dès 2024.

« Le paquebot s’installe, tant pour la patinoire réfrigérée, que le terrain Melançon 2, au parc Jacques Locas. On verra comment le comité de toponymie le nommera. Il faut finir ce que l’on a commencé. Les terrains (de soccer) Schulz et de la Salette ont été rénovés. Il faut poursuivre dans cette veine. Il y a des grandes sommes consacrées à la revitalisation des piscines de la Durantaye (13,3 M$ sur 3 ans, 38 % de subventions) et J.-B. Rolland. Ça fait partie du programme de diversité des installations de loisirs, que nous rafraichissons. »

Bourcier ajoute qu’une demande de subvention a aussi été acheminée pour le parc Jacques Locas, mais qu’il demeure en attente de réponse du gouvernement provincial. Les coûts sont donc étiquetés «100 % ensemble» (sans subvention) dans la colonne source de financement, pour le moment.

Quant aux nouveaux plans du parc de balle, une rumeur veut que les estrades rigides du Parc Melançon, entreposées pour le moment, soient transférées et utilisées au nouveau parc de balle du dépôt sec.

« Ça demeure une possibilité. Je laisse les loisirs et d’autres spécialistes régler ça. Je ne me suis pas attardé à la nouvelle maquette et aux plans. Sérieusement, je ne les ai pas observés. »

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