(Photo: Marathon P'tit Train du Nord)

Sa passion pour les marathons a commencé sur le P’tit Train

Par Marie-Catherine Goudreau

Maïka Girard, 46 ans et résidente de Prévost, en est à son 5e marathon sur le P’tit Train du Nord. C’est d’ailleurs sur cette piste qu’elle a fait sa première course, et que sa passion pour la discipline s’est développée. En avril dernier, elle s’est qualifiée pour le marathon de Boston.

« Courir a toujours fait partie de ma vie. J’ai fait beaucoup de demi-marathons, mais c’est quand le marathon du P’tit Train du Nord a ouvert que je me suis inscrite pour la première fois au 42 km », explique celle qui est aussi enseignante à Saint-Jérôme et mère de trois enfants. « C’est vraiment grâce à l’évènement sur le P’tit Train que je fais des marathons aujourd’hui. »

Pour le plaisir et la santé

Pour elle, le parc linéaire offre une ambiance paisible, ressourçante et motivante. « J’aime courir dans la forêt. C’est enveloppant. On croise des lacs, la rivière du Nord. Tout cet environnement me motive à courir », souligne Maïka.

Malgré sa vie très occupée, avec des engagements à gauche et à droite, la coureuse a toujours pris le temps de faire du sport et courir. Le matin avant de commencer la journée, ou bien le midi entre deux classes, Maïka trouve du temps pour bouger et prendre soin de sa santé.

« La course m’apporte énormément. Ça me libère, ça m’énergise. À l’école, ce ne sont pas toujours des journées faciles, mais la course me permet de rester positive. Ça fait partie de ma routine de vie, et j’essaye de transmettre ça à mes amis, ma famille », rapporte Maïka.

Beaucoup d’efforts, récompensés

Bien que Maïka ait couru plusieurs longues distances,
un marathon demande bien plus d’organisation et de changements dans ses habitudes de vie. Il faut surveiller davantage son alimentation et son sommeil, par exemple. « Il faut être discipliné, sans devenir rigide. Si une journée, on se sent moins bien, ce n’est pas grave, on ira le lendemain », conseille la coureuse.

Mais le sentiment à la ligne d’arrivée vaut tous ces efforts, croit Maïka. « Chaque marathon est un défi pour se surpasser, pour dépasser sa capacité physique. […] Quand j’arrive à la ligne d’arrivée, je pleure d’émotions, je suis tellement heureuse de m’être rendue. Puis, tu vois tout le monde qui est là et qui t’encourage, même s’ils ne te connaissent pas », raconte-elle.

En rafale

Endroits préférés pour courir ?

Parc de la Coulée à Prévost, le sentier de la MOC, le Chantecler à Sainte-Adèle et le P’tit Train du Nord – qui fait partie de ma routine de vie.

Sentiers ou route ?

Définitivement les sentiers. Je suis une fille de bois !

Avec ou sans musique ?

Sans. J’aime écouter la nature, entendre les oiseaux chanter. C’est ressourçant.

Saison préférée pour courir ?

L’hiver ! C’est vivifiant.

Meilleur moment de la journée pour courir ?

Le matin. Parfois à l’heure du diner.

Marque de souliers préférée ?

J’ai longtemps couru avec des Under Armour, mais en ce moment j’ai des Sauconey et je les adore.

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