Ronald Lécuyer, copropriétaire du Royal. PHOTO : Courtoisie

Le Royal de Saint-Jérôme n’a pas trouvé un nouvel acheteur

Par Luc Robert

Baseball senior élite

Alors que le processus de rajeunissement bat son plein chez le Royal de Saint-Jérôme, la direction de la Ligue de baseball majeur du Québec (LBMQ) a décidé, samedi dernier, de reprendre possession de la franchise jérômienne.

Cette dernière n’a pas déboursé un montant de garantie d’activités pour la saison 2018.

La somme devait être remise aux dirigeants de la LBMQ avant le vendredi 20 octobre à minuit, soit une semaine avant les assises annuelles du circuit, à Shawinigan.

« J’aurais pu demander de prolonger l’heure de tombée pour le dépôt à la ligue, mais j’ai investi assez d’argent là-dedans en six ans. C’est exigeant et non payant. Il faut que tu t’impliques beaucoup. Et c’est devenu difficile pour moi, malgré mon amour pour ce sport. On a eu sept groupes intéressés à l’achat, mais aucun de vraiment sérieux », a expliqué avec émotion Ronald Lécuyer, copropriétaire du Royal.

Trois options s’offrent aux dirigeants du circuit : la dissolution et la tenue d’un repêchage interne des effectifs; l’exploitation par la ligue; ou encore la revente du club et un possible déménagement.

« Toutes les possibilités sont sur la table. J’ai convoqué une réunion de l’exécutif de la ligue. Mon heure de tombée est fixée au jeudi 26 octobre. J’ai été pris de court. J’ai seulement cinq jours pour trouver des investisseurs avant le repêchage junior », a établi le président de la LBMQ, Daniel Bélisle.

Serait-ce préférable de poursuivre les activités du circuit à huit ou à neuf équipes?

« La qualité d’une ligue ne se mesure pas à son nombre d’équipes, mais à la qualité de chacune d’elles. C’est plate de perdre un homme de baseball comme Ronald (Lécuyer). C’est son choix », a poursuivi le premier magistrat.

« Je me sens affreusement mal, a renchéri Ronald Lécuyer. S’il y a une dispersion, il y aura possiblement 6 ou 7 joueurs qui trouveront preneur ailleurs. Ça me chagrine que ça pourrait être terminé pour les autres. Je suis prêt à offrir mon expertise à d’éventuels acheteurs. »

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