(Photo : Archives)
Le directeur général de Baseball Québec Laurentides, M. Denis Marleau.

Retour euphorique pour les jeunes joueurs sur les terrains de balle

Par Luc Robert

Les baseballeurs de la région ont ressenti du plaisir à revenir sur le terrain pour leurs premiers entraînements extérieurs de la saison 2021, la fin de semaine dernière, même s’ils doivent être masqués en tout temps.

C’est la Santé publique qui déterminera la date exacte du début des activités régulières. Pour le moment, les jeunes s’entraînent en groupes de huit joueurs.

« Ça a bien démarré. À coups de deux pratiques par semaine, les jeunes vont progresser et seront compétitifs. On fonctionne avec des entraînements de huit joueurs, plus un entraîneur, ce qui donne une bulle. C’est notre plan de match, car nous suivons les consignes de santé à la lettre. Il n’y a qu’aux des terrains dits majeurs, comme au parc Melançon, où ils sont autorisés à aller jusqu’à quatre groupes de huit joueurs », a détaillé M. Denis Marleau, directeur général de Baseball Québec Laurentides (BQL).

Quelques scénarios de retour aux matchs réguliers ont été concoctés par l’organisme.

« On a des ébauches, mais tout dépend de la Santé publique. On a retardé un peu les dates limites de composition des équipes. Ça peut encore être repoussé. Pour le AA, on est passé du 16 au 30 mai. Pour ce qui est du A, les remises de noms pour la confection des cahiers de formations ont été retardées du 23 mai au 6 juin. Il n’y a pas d’heure de tombée pour le B, qui suivra les catégories dites supérieures. On aurait aimé prévoir un début de saison entre le 12 et le 15 juin, mais ce sera repoussé d’une semaine. Tout dépendra de la situation sanitaire. »

M. Marleau et son équipe préfèrent attendre le signal de départ des autorités avant de statuer.

« Même si la Santé publique donne son autorisation, il faudra voir si on demeure en zone rouge, orange ou autre. Admettons pour un match bantam, qui débute normalement à 20h45 : si le couvre-feu demeure à 21h30, ça nous cause tout un casse-tête. On manquera de temps pour finir. De même, si une équipe de Deux-Montagnes se rend jouer à Sainte-Agathe, elle fera ça comment, revenir à sa ville départ, avant l’heure limite du couvre-feu ? »

Regroupements

Pour les plus petites associations, certains niveaux ont été regroupés avec d’autres villes, afin d’avoir assez d’éléments pour former des équipes. Ainsi, un partenariat entre Sainte-Sophie, Prévost et Sainte-Agathe permettra par exemple de lancer sur le losange un club de bantam A, deux B, ainsi qu’un midget A. Une formation similaire existait par le passé, nommée les Indiens.

« On ne s’en cachera pas. Les associations avec de plus grands bassins de population, par exemple Blainville, ont plus de clubs. En regroupant certaines de nos associations, ça permet aux jeunes de continuer leur développement. Le mot d’ordre, c’est de laisser jouer les jeunes. Ils deviendront compétitifs. »

Les dirigeants des associations doivent aussi être aux aguets, pour une libération de joueur.

« Si une association n’a pas de club d’un niveau précis et que des éléments sont prêtés à une autre association, il doit y avoir un suivi. Car, si un joueur joue une 2e saison dans avec son club d’accueil extérieur, il devient agent libre et son ancienne association perd ses droits le concernant. »

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