(Photo : Parc linéaire le P’tit Train du Nord)

Cyclotourisme: Voyager lentement et écologiquement

Par Marie-Catherine Goudreau

Découvrir les Laurentides à vélo, pourquoi pas ? Le cyclotourisme, en plus d’être écologique, permet de prendre le temps de découvrir des paysages et des endroits cachés, non accessibles en auto. On vous propose un petit guide pour planifier votre prochaine aventure.

Samuel Roy.
Samuel Roy.

Samuel Roy est un amateur de vélo. Il habite à Val-Morin et a beaucoup voyagé sur son bolide à deux roues. Pour lui, « le rythme du cyclotourisme est idéal pour voyager, rencontrer des gens, découvrir des lieux ». Même si l’activité peut sembler inaccessible pour certains, Samuel croit qu’il n’est pas nécessaire de voyager très loin ou d’avoir un équipement très spécialisé, technique et cher pour faire du cyclotourisme. « N’importe qui peut partir de chez soi avec son vélo et un sac à dos, et vivre une magnifique aventure. Tout le monde peut y trouver son compte en termes de distances, de confort, d’équipement et de budget », souligne le sportif.

Des circuits à essayer

Un « must » : Le P’tit Train du Nord

Sur le parc linéaire, on retrouve beaucoup d’hébergement et de ravitaillement. L’itinéraire est simple à naviguer et facile, comme le sentier est très plat. « C’est un magnifique joyau des Laurentides », dit Samuel.

Laurentides = Montagnes

« À part le P’tit Train du Nord, les Laurentides, c’est côteux, on n’y échappe pas », souligne Samuel. Pour des belles routes avec de l’asphalte neuve, idéales en vélo de route, Samuel suggère les secteurs de Mont-Tremblant, de La Conception, de Lac-Supérieur et de Labelle, « dont la fameuse montée Duplessis sur le parcours du IMMT et la côte légendaire du Nordet ».

Vers l’Ontario

Pour des aventures « plutôt bikepacking en gravel bike et des routes de gravel incroyables », Samuel propose de se rendre dans le secteur à l’ouest de Saint-Adolphe-d’Howard et de Morin-Heights, en direction de l’Ontario. « C’est une fourmilière de routes de terre très peu achalandées et une nature abondante
et paisible. »

Les accessoires incontournables

Pour un confort optimal, mieux vaut prévoir du matériel adapté. Nous en discutons avec Nicolas Houle, gérant de la boutique Cycles Cadieux à Saint-Jérôme. « Avant de partir sur un long trip, il est préférable de rouler avec un vélo équipé d’un porte gourde. Si votre deux-roues comporte initialement un porte-valise à l’arrière, c’est optimal pour emmener de quoi camper et manger. Sinon, je propose aux clients des porte-bagages leur permettant de fixer un sac à dos », développe-t-il.

Pour chaque terrain, il existe un vélo adapté. « J’ai un client qui vient de partir de Saint-Jérôme pour aller en Gaspésie. Il a utilisé un de nos modèles hybrides de type « Trek Allant ». C’est le même genre de modèle que je conseille pour emprunter la piste du P’tit Train du Nord. Ce vélo hybride est aussi bien adapté pour l’asphalte que pour les terrains de terre », souligne le vendeur. Les vélos aux doubles suspensions, avant et arrière, sont idéals pour les terrains plus abrupts.

Pour les fessiers les plus sensibles, des shorts composés d’un petit cousin sont en vente à Cycles Cadieux. « En ce moment avec les intempéries, je ne conseille pas de porter des habits de coton, l’humidité reste plus facilement fixée. Les lycras en polyptère sont plus adaptés », conclut-il.

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