Maveric Lamoureux sera épié parmi les meilleurs joueurs à Kingston
Par Luc Robert
Le hockeyeur Maveric Lamoureux, de Sainte-Sophie, sera scruté à la loupe par les recruteurs de la LNH, le 23 mars prochain, alors qu’il participera au Match des meilleurs espoirs de la LCH/ LNH Kubota 2022.
Le géant de 6’07’’ et de 198 livres figure à la liste des 40 meilleurs patineurs de la Ligue canadienne de hockey (LCH), invités à l’événement prévu au Memorial Auditorium de Kitchener.
Individuellement, Lamoureux figure au 15e rang du relevé nord-américain de mi-saison du Bureau central de dépistage de la Ligue nationale de hockey (BCD-LNH). Un total de huit joueurs du circuit Gilles Courteau évolueront à ce match. Rappelons que l’encan universel de la LNH 2022 se tiendra à Montréal cet été, les 7 et 8 juillet.
« C’est un bon feeling de savoir qu’une pléiade de dépisteurs évalueront mes gestes à Kitchener. Je ne me laisserai pas influencer et je jouerai mon jeu habituel, avec une touche physique. Frapper fait partie de mon arsenal », a souligné celui qui semble un joueur hybride, quelque part entre le style de Uwe Krupp et le solide Kjell Samuelson.
Les 40 joueurs seront répartis au sein des formations d’équipe rouge et d’équipe blanche. Au total, 37 des joueurs ayant participé au Match des meilleurs espoirs de la LCH/LNH Kubota 2020 ont ensuite été sélectionnés au repêchage de la LNH, dont le premier choix au total des Rangers de New York, Alexis Lafrenière. Lamoureux sera adjoint au capitaine des Rouges, Shane Wright, possible 1er choix de la cuvée 2022.
« J’aurai retrouvé tout mon synchronisme à temps pour le match. On a été arrêtés pendant un mois sans parties régulières, mais on a pu continuer à pratiquer pareil. C’était bien beau, pratiquer les 1 contre 1, les jeux par bulles et deux parties sans spectateur dans l’aréna, mais nous avons seulement retrouvé nos aises devant une foule complète. »
Depuis sa réintroduction sous l’appellation de Match des meilleurs espoirs de la LCH/ LNH en 1996, la compétition a su compter sur la présence de 15 joueurs qui ont éventuellement été réclamés au tout premier rang du repêchage de la LNH, dont Alexis Lafrenière (2020), Connor McDavid (2015), Nathan MacKinnon (2013) et d’autres.
« Ça sera passionné, pas un match d’étoile de ligue où personne ne se touche. On veut tous attirer les regards sur nous, parce que notre avenir en dépend. Ma préférence ? Pas un club de la LNH en particulier. Je suis juste content d’être là et de me faire valoir. J’irai où je serai sélectionné », a poursuivi celui dont les experts prédisent un choix en première ronde.
Progression
Maveric Lamoureux est le joueur le mieux classé des Voltigeurs, avec une 15e position du palmarès des patineurs nord-américains. Le défenseur a connu une progression fulgurante depuis son arrivée à Drummondville, l’année dernière. Il est conscient que sa taille ne suffira pas à faire de lui un joueur d’impact dans la LNH.
« Je travaille avec acharnement mon amélioration dans tous les aspects de son jeu. À Drummondville, je ne joue pas soft et mes mises en échec servent à réveiller mon club à l’occasion. Et les adversaires passent de moins en moins souvent entre la bande et moi (rires). Mon jeu physique m’a fait connaître et je l’utilise à mon avantage. »
Le défenseur de 17 ans possède un coup de patin fluide et est très agréable à côtoyer en dehors de la glace. Mais lorsque la rondelle tombe, il se transforme en compétiteur acharné.
« Je travaille aussi sur mon jeu offensif. J’essaie de devenir un joueur complet sur 200 pieds. L’entraîneur Steve Hartley (fils de Bob) me jumelle souvent à Jacob Dion, 20 ans, mais aussi à deux jeunes de 16 ans depuis quelque temps. C’est bon pour ma confiance que Steve me donne la responsabilité d’évoluer avec un plus jeune. Je gagne en maturité avec ces défis. »
Les Voltigeurs se trouvent en pleine reconstruction cette saison. Lamoureux poursuivra sa progression au moins jusqu’au 5 mai, date de la fin du calendrier régulier remodelé.
« Il y aura des séries 3 de 5 cette année, avec la tenue de la Coupe Memorial en juin (elle est habituellement disputée en mai). Plus on aura de matchs, plus j’améliorerai mon sort pour le draft », a conclu le natif de Hawkesbury, dont le père Patrick a joué trois saisons pour les défunts Bisons de Granby et avec les Stingers de l’Université Concordia.