LHJMQ : Verreault impressionne les Oilers
Par Luc Robert
L’ancien patineur des Sélects du Nord, Antonin Verreault, s’en promet à sa saison de joueur de 19 ans avec les Huskies de Rouyn-Noranda, à qui il a été échangé par les Olympiques de Gatineau lors des assises annuelles de la LHJMQ.
Le joueur de Mirabel est passé à l’Abitibi en retour d’un choix de première ronde (16e en 2023), un choix de première et de troisième ronde en 2025.
« C’est bizarre de m’exiler en Abitibi après trois campagnes en Outaouais, mais je me compte chanceux de renouer avec mon ancien coach bantam AAA des Sélects du Nord, Benjamin Bohémier de Saint-Jérôme, un adjoint avec les Huskies. Il m’aidera à m’adapter à Rouyn, où je connais peu de coéquipiers », a souligné Verreault.
La petite bombe sur deux lames a hâte de tourner la page sur sa dernière campagne.
« Des fois, un nouveau départ t’aide à mieux redémarrer ta carrière. J’ai encore sur le cœur notre élimination des Olympiques de Gatineau en quatre parties face aux Remparts de Québec. J’ai accepté de sacrifier mon temps de glace, mais nous avons vite été exclus des éliminatoires. Dans la majorité des autres clubs juniors majeurs, j’aurais été employé sur la première ligne du jeu de puissance », a-t-il déploré, sans nommer son ancien entraîneur Louis Robitaille pour son utilisation limitée.
Changement
Le patineur de 19 ans a évolué tant chez les Sélects bantam AAA que Midgets Espoirs, puis a terminé son midget AAA avec les Vikings de Saint-Eustache. Il a lui-même demandé de changer de décor dans le circuit Mario Cecchini.
« Ma moyenne de temps de glace se situait à 14 minutes par match et ce n’était pas assez. J’en ai glissé un mot à mon agent Philippe Lecavalier (frère de Vincent). Je ne voulais pas faire partie d’une reconstruction avec les Olympiques en 2023-2024. Je voulais partir. Beaucoup de mes amis ont été échangés, comme Noah Warren à Victo et autres. Avec l’arrivée de Rousseau à Rouyn, je pense que nous serons dès cette année des aspirants aux grands honneurs. »
Oilers d’Edmonton
Celui qui s’entraîne cet été à Pointe-Claire, revient d’un camp de perfectionnement estival des Oilers de la Ligue nationale de hockey (LNH).
« J’ai patiné au Rogers Place d’Edmonton et c’était super pour mon développement. C’est la deuxième fois qu’ils m’invitent, mais j’étais blessé et je n’avais pu y prendre part l’an passé. En août, je me pointerai au camp junior des Huskies, avant de retourner au camp des recrues des Oilers vers le 12 septembre. »
L’ailier de 5 pieds 8 pouces et de 165 livres reprend du poil de la bête, après avoir guéri une blessure.
« Ma blessure au poignet a été compliquée à traiter. Après trois mois dans le plâtre, il a fallu que je me fasse opéré en le retirant, parce qu’il n’y avait pas de progrès. J’étais répertorié en première ronde par la centrale de dépistage et je devais participer à la partie des meilleurs espoirs. Mais la guérison tardait et cela a été ma pire campagne à vie. J’ai dû me créer une carapace et prendre mon mal en patience. »
L’ancien récipiendaire du trophée Michel Bergeron, à titre recrue offensive de l’année dans la LHJMQ, ainsi que membre de la première équipe d’étoiles des recrues du même circuit, espère que la saison 2023-2024 le replacera sur les rails.
« Je passe beaucoup de temps à améliorer mes habiletés avec Raphaël-Pierre Richer (ancien adjoint chez des Panthères et ensuite des Olympiques) et je suis aussi des cours d’accélération au patinage. Je pense être en voie de connaître ma meilleure campagne à 19 ans. J’ai toujours autant la soif de gagner qu’à mon époque à Saint-Jérôme. Je salue les gens des Laurentides. Tout a commencé ici et je conserve d’excellents souvenirs des Sélects », a achevé celui qui doit connaître une excellente campagne pour améliorer ses chances de jouer professionnellement en 2025.
