(Photo : Armada BLB)
L’attaquant Alex Blais fait sa niche avec Blainville-Boisbriand.

LHJMQ : Alex Blais s’adapte au style de l’Armada

Par Luc Robert

L’attaquant Alex Blais, qui est passé des Saguenéens de Chicoutimi à l’Armada de Blainville-Boisbriand pendant la période des Fêtes, fait graduellement sa niche avec la formation des Basses-Laurentides.

Rappelons qu’il a été échangé contre un choix de 5e tour au repêchage midget de 2023, et en plus d’un autre choix conditionnel. Toujours aussi imagé, le pilote de la « flotte », Bruce Richardson, s’est dit très heureux de mettre le grappin sur le grand joueur droitier.

« On sait qui on a acheté. Martin Gascon (entraîneur des Panthères) est un ami de jeunesse et il m’a refilé des bonnes informations au sujet d’Alex, que je suis allé confirmer sur place. En plus, le jeune fit bien dans notre moule. Avec lui, on ajoute de la vitesse et du caractère dans l’alignement. Il semble bien s’intégrer dans son nouvel environnement. »

Intégration

Le Colombanois avait été cédé aux Panthères, l’automne dernier, par les Saguenéens. Avec Saint-Jérôme, le no. 67 a obtenu 23 points en 14 parties, dont 10 filets.

« Alex voulait jouer au niveau suivant (LHJMQ, par rapport au junior AAA). Il a débarqué ici dans un bon contexte, à 18 ans : on effectue un virage jeunesse avec l’Armada et il y a de la place. Trois de nos éléments sont demeurés dans la Ligue américaine et ne sont pas revenus en 2022-2023. Et plus, les blessures nous ont récemment privés de 9 joueurs. Je suis parti diriger au tournoi des moins de 17 ans et la chaîne semble avoir débarqué du pédalier pendant ce temps à Boisbriand. Alex va s’intégrer et grandir dans cette adversité. »

Le directeur-gérant des Saguenéens, Yanick Jean, a voulu accommoder le joueur de centre, pour qu’il se rapproche de la maison familiale.

« Yanick lui a rendu service. On recommence à être compétitif, dans une année plus difficile. On regarde comment Alex se débrouille et comment il se greffe au groupe. Son engagement semble bon, ce qui devrait permettre de maximiser son potentiel. Il est créatif à l’attaque, mais comme plusieurs à son âge, il doit travailler sa défensive. Tu peux apprendre à jouer défensif à un marqueur, mais pas l’inverse. »

Aux oiseaux

Alex Blais n’a pas à apprivoiser une nouvelle pension. Il demeure à la maison familiale de Saint-Colomban. Il a décidé d’étudier à un Cégep de la région en Sciences humaines, tout en voyageant vers  Boisbriand pour les entraînements.

« Bruce est un player’s coach. Je suis arrivé avec l’Armada avec l’intention de grandir et d’être positif, pour gagner des matchs. L’entraîneur veut que mon éthique de travail soit irréprochable, dans la victoire comme dans la défaite. Je me suis rapporté au club à un entraînement, le 27 décembre, puis nous avons mis le cap vers Val-d’Or, en autobus, pour un premier match. J’ai évolué contre Alexis Brisson et James Swan dans ma jeunesse, deux de mes nouveaux coéquipiers. J’ai donc des connaissances ici. »

« Je remercie par ailleurs les Panthères et leurs partisans pour l’intérim. J’ai rapporté mes culottes de trop à Pascal Croisetière (rires). J’ai donné mon maximum avec les Panthères et j’évitais de parler du (junior) majeur, mais l’idée de revenir dans le «Q » (LHJMQ) me trottait dans la tête. »

Le rapide patineur estime avoir pris de la maturité, depuis sa déconfiture avec les Sags.

« J’ai vécu plusieurs expériences en peu de temps. Me qualifier au sein d’Équipe Canada Est et me rendre jusqu’à la finale du Défi mondial junior A à Cornwall, c’est formateur. Tout se passait en anglais pendant les deux semaines à l’hôtel. Nous sommes devenus très proches et j’ai ajouté ça à mon bagage. Il y avait un seul autre Québécois, Massimo Gentile de Pointe-Claire, qui évolue à Ottawa », a souligné Alex Blais.

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