LHJAAAQ : Le fils d’une légende perce l’alignement des Panthères
Par Luc Robert
Vingt et une saisons après son dernier match avec les félins, le légendaire défenseur des Panthères, Jean-Luc Legault, a éprouvé un intense moment de fierté dimanche dernier, alors que son fils William a fait ses débuts avec la troupe jérômienne.
L’attaquant de 17 ans a beau figurer pour le moment sur le quatrième trio de la formation, il a réussi tout un exploit en perçant l’alignement à titre de joueur invité au camp d’entraînement.
« J’avoue qu’on a pris une chance en ne le réclamant pas au repêchage. C’est un jeune qui produit des beaux flashs à l’attaque, mais on va travailler sur les mouvements de son jeu de pieds. Je sais d’où il provient et qu’il a les mains de son père. L’idée reste de l’intégrer graduellement, avec le groupe de vétérans talentueux que nous possédons. Aujourd’hui (dimanche dernier), notre quatrième trio a fait le travail et j’aurais aimé lui donner plus de glace. Jacob Labelle (Mirabel) a eu des présences à court d’un homme, alors que William Legault (Saint-Jérôme) a fait partie de la deuxième vague des jeux de puissance. On veut donner un rôle à chacun des joueurs et ne pas les laisser sur le banc », a commenté l’entraîneur-chef des Panthères. Jean-Philippe Paré.
Sur un nuage
Le principal intéressé, un ancien des Couguars de Cap-Jeunesse, flottait sur un nuage, après sa rencontre initiale dans le junior AAA.
« Faire partie de l’équipe à ma première saison junior me motive. On possède un top neuf très fort (joueurs des trois premiers trios) et je prends ce qui passe. Je sais que la LHJAAAQ représente une ligue où les 19 et 20 ans dominent, mais je crois que mes habiletés et ma vision pourront bien me servir à moyen terme. J’essaie de protéger la rondelle et de préparer des jeux, ma marque de commerce », a souligné le patineur qui lance de la gauche.
Briser la glace
Le numéro 44 a surpris son paternel en se présentant presque en cachette au camp des félins.
« Il savait que ce serait une grosse affaire avec son nom de famille et a préféré être discret. Il a même défrayé le coût de sa participation au camp d’entraînement lui-même, de sorte que j’ai été un peu surpris de sa présence. La glace est maintenant brisée », a poursuivi Jean-Luc, qui a hâte que son gilet retiré et celui de Dominic Léveillé soient maintenant affichés à l’aréna régional de la Rivière-du-Nord.
Celui qui a connu des saisons de 104, 105 et de 123 points à la ligne bleue des Panthères a eu des bons mots pour les entraîneurs scolaires Maxime Bilodeau, Jonathan Trudel, Loïk Léveillé et autres développeurs des Couguars de Cap-Jeunesse.
« Ils ont fait progresser Will aux trois positions à l’attaque. Le kid a fait preuve de caractère en s’entraînant comme un forcené cet été et en se présentant seul au camp. Je n’ai eu aucun mot à dire dans son entreprise. Il est bon à l’école et aimerait éventuellement se rendre à l’université pour devenir notaire. Il a la tête pour atteindre son but, bien que c’est encore loin dans l’horaire », a souri le paternel, maintenant établi à Saint-Hippolyte.