Les inscriptions débordent au Dek Hockey Laurentides
Par Luc Robert
Concentrer les activités sur le développement de masse, plutôt que s’en tenir exclusivement aux performances de l’élite, explique la popularité irrésistible de Dek Hockey Laurentides en 2024.
C’est du moins l’avis du dirigeant de l’organisme, Martin Lajoie. D’ailleurs, les parties de trois joueurs contre trois, présentées à la patinoire du parc Schulz, affichent un engouement à tous les niveaux d’âge.
« On a été contraints de refuser l’inscription de 200 enfants, en début de campagne. La demande est telle qu’on pourrait fonctionner à deux patinoires. On accepte les jeunes débutants, qui démarrent sans aucune notion. Le maniement de la balle, les passes et les jeux sont à l’horaire. Et ils le font dans le respect et les valeurs de la famille », a précisé M. Lajoie.
Dek Laurentides met de l’avant des ligues M6, M9, M12, M16, en plus des jeudis mixtes et les catégories d’adultes. Certains ex-membres du Dek à cinq joueurs ont même fait le saut dans leur cadre.
« La différence et l’adaptation ne sont pas si grandes que ça. Pour le 3 contre 3, on fonctionne sur une surface de 50 par 100 pieds, alors que pour les joutes à 4 contre 4, la patinoire fait 60 par 120 pieds. Les grandeurs sont souvent standards aux tournois disputés, sauf à de rares exceptions. Ça fait 32 ans que nous sommes dans le monde du Dek/hockey-balle, dont les 8 dernières années à Saint-Jérôme. Notre Académie Foxes entraîne les jeunes à l’année longue : l’hiver à l’Académie Lafontaine et l’été à Schulz, soit un prolongement extérieur de nos activités. »
Agrandir les horizons
L’aspect communautaire n’empêche pas les jeunes de vouloir se dépasser pour autant.
« On agrandit nos horizons : nous revenons d’un tournoi de Dek à Lévis, où nos pee-wee ont atteint la finale, alors que nos midget ont remporté les grands honneurs de la compétition. Les jeunes ont du plaisir et progressent. Le calendrier a lieu pendant une seule journée, avec de 4 à 7 parties à disputer, étalées selon le nombre d’équipes présentes et les catégories à l’affiche. »
La Ville de Saint-Jérôme pourrait-elle éventuellement tenir des tournois dans son enceinte extérieure ?
« Ce n’est pas l’envie qui manque, mais avec une seule surface disponible, on terminerait tard à chaque soir. Au tournoi de Lévis, 70 équipes figuraient à l’horaire. Je salue les efforts déployés par Saint-Jérôme. Après le tableau indicateur amovible, ils nous ont donné un bon coup de pouce en ajoutant des estrades. On a une belle collaboration avec les loisirs. Ce serait fantastique d’ajouter un abri pour les joueurs. Quand il pleut à cinq occasions le même soir et qu’il y a une partie pour des jeunes U9, ça demeure difficile de procéder. »
Dans le milieu depuis 47 ans
Comme plusieurs adeptes du Dek, Martin Lavoie a déjà été un hockeyeur sur glace, qui a participé au camp junior des Olympiques de Hull, devenu de Gatineau. Une blessure au dos lui a fait réorienter sa carrière.
« Ça fait 47 ans que je suis dans le milieu. Et oui, à l’époque, une blessure m’a frustré, mais je voulais demeurer dans le sport que j’aime. J’ai poursuivi pour le plaisir au hockey balle à Montréal. Ma passion demeure intacte pour la discipline. Notre sport gagne de plus en plus de popularité parce qu’il ne coûte pas trop cher. Il y a peu d’équipement à se procurer. C’est beaucoup de choses à organiser, mais on éprouve du plaisir à le faire », a-t-il achevé.
