Les Cheminots à l’assaut du premier rang au classement général
Par Charlier Mercier
Avec trois parties à disputer au calendrier régulier, les Cheminots pourraient s’approcher à deux points du premier rang et des Titans au sommet, ce samedi à 13h, au gymnase du Cégep de Saint-Jérôme.
Le tricolore jérômien (18 points) recevra alors ce fameux Collège Héritage (22 points), toujours invaincu en 11 départs au basketball collégial féminin, de la Conférence Sud-Ouest, en division 2b.
« Nous avons perdu notre seule partie de l’année face au Collège Héritage (79-67, le 20 novembre dernier à Châteauguay). L’occasion est belle de prendre notre revanche et de nous rapprocher d’elles. Avec trois parties à faire et un match en main, nous avons encore une chance de les devancer au sommet du classement général saisonnier », a prêché Rachel Paradis, vétérante de quatre campagnes avec les Chems.
L’ailier de position 3 (shooting guard) entrevoit des belles choses pour les Jérômiennes, auteures d’un reluisant dossier de neuf gains, contre un seul échec, bon pour le 2e rang de la ligue.
« On a développé une belle chimie. J’ai rarement vu un si solide esprit d’équipe au sein d’un groupe. Nous sommes déjà assurées de participer au Championnat régional à Édouard-Montpetit, de sorte que nous n’avons pas de pression à affronter Héritage, ce samedi. Nous avons une bonne formation et les Laurentides ont besoin de ça, une équipe gagnante. Avant, on tirait de la patte, mais nous sommes maintenant en passe de triompher. Le noyau est bon. D’ailleurs, je me suis promis que nous allons gagner à ma dernière saison, histoire de permettre aux Cheminots d’accéder au niveau 2A. Plus on se rendra loin en éliminatoires, plus les Cheminots vont se remettre sur la carte. »
La finissante au DEC en Sciences humaines, profil individu, termine sa 4e saison au basket collégial.
« Après avoir évolué pendant 7 ans avec les Panthères de Rosemère, j’ai percé l’alignement des Lynx d’Édouard-Montpetit pendant 18 mois. Le courant ne passait pas avec les entraîneurs des Lynx et j’étais tellement découragée que j’ai cessé de jouer. J’avais fait mon deuil du basket, quand Sébastien Gagnon, l’entraîneur des Cheminots, est venu me voir. Il m’a invité à venir pratiquer avec les filles et la piqure de la balle m’est revenue. J’ai dû patienter une demi-saison avant qu’Édouard-Montpetit daigne me donner ma libération. Je bouclerai la boucle, en revenant là pour disputer les régionaux. »
Rachel n’a toutefois aucune amertume envers l’institution de Longueuil.
« Je n’ai rien contre les lieux; c’est avec les entraîneurs de l’époque que cela n’a pas bien fonctionné. On a un excellent noyau et c’est en équipe que les Cheminots feront leur chemin, parmi les six équipes en liste aux finales. Ce sera bien de finir où j’ai commencé, avec une victoire revanche sur Héritage : la cerise sur le gâteau si on remporte ensuite la bannière. »
Parmi les outils qui font d’elle une joueuse dominante, Rachel retient sa polyvalence. « J’ai suivi un parcours peu orthodoxe pour obtenir mon DEC, mais mes divers talents m’ont aidé à persévérer. Je n’ai pas l’intention de tenter ma chance vers une carrière universitaire. Je vais plutôt aller chercher un DEP en esthétique, à Laval. Je travaille dans une pharmacie depuis 4 ans et j’adore ce domaine. Je crois avoir trouvé ma voie et ma passion », a-t-elle achevé.