Judo mondial : Le duo Vallières-Roffi toujours parmi les meilleurs de la discipline
Par Luc Robert
Le duo de judokas composé de Martin Vallières et de Patrick Roffi a fait flèche de tout bois à Edmonton, en allant chercher une médaille d’or et une d’argent, dans deux catégories distinctes.
« Il s’agissait de notre 8e présence au national, Patrick et moi. Cela s’est très bien déroulé. En Kime no Kata, nous avons obtenu la 2e place et en Goshin Jitsu, la première. Être double médaillé canadien, dans deux catégories distinctes, c’est une belle image pour notre sport et un petit velours personnel », a analysé Martin Vallières, un résidant de Saint-Canut.
Ce dernier a tenu à souligner l’apport de Cape Cove, gestion de financement et Calixa, firme en consultations, qui les ont épaulés financièrement pour leur périple à Edmonton.
« Chaque compétition tourne autour d’un budget de 2000 à 3000 $ par personne. Pour Edmonton, on parle de 3000 $ pour 3 représentants, soit 1000 $ pour chaque membre de notre club. Pour aller au Pérou, c’était 2000 $ pour moi seulement. »
Bronze au Pérou
C’est que le duo de Québécois a aussi fait belle figure à Lima, au Pérou, en raflant le bronze, au Championnat panaméricain, en avril dernier. Ils avaient aussi remporté la 3e marche du podium à Cancun, en 2018, lors du Championnat mondial.
« On a effectué un parcours parmi du gros calibre. Quand tu te mesures à des puissances comme la Colombie, Cuba, les États-Unis, le Brésil et le Pérou, ça ne prend pas grand-chose pour changer la donne. Les katas sont jugés et sujets à des appréciations différentes. On s’en est très bien tirés ».
Croisée des chemins
Progressant dans la cinquantaine, le Montréalais Patrick Roffi a décidé que le Championnat canadien d’Edmonton était son chant du cygne.
«J’ai vécu de très beaux moments et des belles victoires avec Patrick. J’ai encore le goût de continuer. Je suis présentement en période de repos, mais je regarderai éventuellement la possibilité de me trouver un nouveau partenaire pour 2020. Ma situation a aussi changé, avec un bébé en route. En plus de donner des cours au club Konki do Kan de Mirabel (secteur de Saint-Janvier), on s’entraîne trois fois par semaine à Mirabel et à Laval. Je remercie Patrick publiquement, pour toutes ces années d’efforts communs ».
Par ailleurs, le club Konki do Kan, de Mirabel, pourrait être relocalisé sous peu.
« Nous avons une trentaine d’élèves à nos cours. Nous progressons et sommes en expansion. Il y a de l’intérêt pour le judo, dans le secteur de Saint-Janvier ».