Jonathan Huberdeau endosse la cause

Par Luc Robert

Déjà rendu à une 9e campagne chez les professionnels, l’ailier Jonathan Huberdeau n’a pas oublié le programme de hockey des Couguars de Cap-Jeunesse, qui a eu une influence sur ses performances dès l’adolescence.

Le patineur des Panthers de la Floride soutient annuellement l’équipe via son tournoi de golf, au profit de la Fondation des Couguars. Vu la pandémie, une deuxième édition consécutive sera annulée cet été, mais un lien inséré sur la page Facebook de la formation scolaire permettra sous peu au public de faire un don.

« Cap-Jeunesse et les Couguars, c’était mon école et mes débuts au hockey. J’ai d’ailleurs apprécié mon passage au profil hockey. J’y ai étudié du secondaire 1 à secondaire 3. En plus, ils obtiennent de nos jours du succès (titres provinciaux de la RSÉQ). Ce programme m’a permis de poursuivre mon développement au hockey et d’étudier. À chaque fois que j’en ai l’occasion, je soutiens la cause de leur fondation», a commenté le no. 11.

Sa mère et sa tante

Le récipiendaire du trophée Calder en 2012-2013 endosse aussi la cause du « Club des 10 », de la Fondation du CHUM pour la recherche sur le cancer et supporte le démon blond, Guy Lafleur, qui combat une récidive de cette maladie.

« Je suis sensibilisé au cancer. Ma mère, à deux occasions, et une tante continuent de faire preuve de courage face au cancer du sein. Aux gens affectés par le cancer, je les incite à garder leur attitude positive et à compter sur leur entourage. Depuis la Floride, j’envoie des ondes positives à ma mère et ma tante tous les jours », a soulevé l’attaquant émérite.

Le frère de l’ex-Panthère Sébastien Huberdeau se trouve au sommet de son art. Il maintient une moyenne d’un point par match (15b et 30a, soit 45 pts en 45pj) avec la formation établie à Sunrise. Les Panthers luttent pour le 1er rang de la division centrale, dominée par les Hurricanes par un maigre point (la Caroline a deux parties en main).

« Je suis chanceux de ne pas avoir été blessé cette année, avec un calendrier condensé, qui nous oblige à jouer aux deux soirs : c’est dur sur le corps. J’y ai déjà goûté mentalement, lorsque j’ai eu un tendon d’Achille sectionné, par le passé. La réhabilitation a été très dure et longue : j’ai pleuré et douté quelques jours. Je me questionnais à savoir si je pouvais à nouveau être un hockeyeur dominant. Ça a été difficile sur le moral, mais j’en suis ressorti plus mature. J’ai souvent été le négligé, dans ma carrière, et je me suis retroussé les manches. Ça a été mon plus grand défi. J’invite les survivants du cancer à croire aussi en eux. »

Le Flower

Jonathan Huberdeau, 27 ans, avoue ne pas avoir pu dialoguer avec Guy Lafleur, dans sa vie. Flower a pris sa retraite avec les Nordiques en 1991, à 39 ans, alors que l’étoile jérômienne naquit en 1993.

« Je suis déjà allé à son ex-restaurant de Rosemère, mais on ne s’est jamais croisé pour discuter. J’aurais des questions pour lui. Je connais ses montées légendaires à l’aile droite. C’est un bon gars et quelqu’un qui ne lâche pas dans l’adversité. On veut supporter un gars aussi humain. »

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