Jolie Ride: Des vêtements adaptés au féminin

Par France Poirier

Ne trouvant pas de vêtements qui soient à la fois confortables, colorés et amusants pour la pratique du vélo, Marie-Amélie Guilbault a décidé de créer sa propre ligne de vêtements pour le vélo. C’est ainsi qu’est née Jolie Ride en 2016.

« Le jour où je suis allée magasiner des vêtements pour la pratique du vélo, j’étais découragée. Les cuissards que j’essayais étaient trop serrés, il fallait prendre deux à trois points plus grands. Je trouvais que ça faisait des silhouettes peu flatteuses. De plus, les motifs étaient souvent des gros logos. On avait toujours l’air d’être commandité », explique la fondatrice de Jolie Ride.

Elle travaille avec une styliste. Elle donne ses idées, ses goûts. « On s’inspire ensemble, pour les idées, les couleurs et tout ce que j’aime. Je travaille avec elle dès le début du processus. La marque est inclusive. Je connais peu de marques de vêtements de sport qui font du XS à du XXXL », ajoute-t-elle.

« À ce moment, je travaillais à temps plein en marketing et je m’occupais de mon entreprise les soirs et la fin de semaine. Pour mes 40 ans, je me suis fait ce cadeau et maintenant je m’occupe de l’entreprise à plein temps depuis trois ans. »

Passage aux dragons

Puis, en mars 2020, elle passait à l’émission Les Dragons. « Tout le monde me disait de m’inscrire à l’émission, mais j‘ai de la difficulté à me mettre de l’avant. L’an dernier, j’avais une histoire concrète avec des années fiscales à présenter. Je commençais à connaître mon marché et je me sentais plus solide pour aller aux Dragons », souligne-t-elle.

Même si son entreprise était en pleine expansion depuis le début, c’était une belle vitrine pour elle. La dragonne Isabelle Chevalier lui a donné ce qu’elle demandait, soit 50 000$ pour 10% de l’entreprise. « Je souhaitais une aide pour la distribution à l’extérieur, pour des conseils, ce que j’ai trouvé », ajoute madame Guilbeault.

On retrouve la ligne Jolie Ride vêtements sur Internet, mais il y a aussi des points de vente, soit une quarantaine de détaillants partout au Québec, notamment dans des Sports Experts, La Cordée, chez Quilicot et chez des commerçants indépendants. Son plus gros défi est de trouver des représentants à l’extérieur du Québec. Des ententes sont conclues avec d’autres magasins et verront le jour bientôt.

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