(Photo : Marathon P'tit Train du Nord)

Jacques Bouchard : Courir, trouver l’équilibre au quotidien

Par Marie-Catherine Goudreau

Chronique – En collaboration avec le Marathon P’tit Train du Nord

Vous connaissez peut-être Jacques Bouchard comme conseiller municipal de Saint-Jérôme. Mais saviez-vous qu’il est aussi un grand coureur ? À 68 ans, la course fait encore partie intégrante de sa vie. Ce sport lui amène un équilibre entre ses différentes implications politiques et personnelles au quotidien.

« J’ai commencé vers l’âge de 18 ans. C’était pour me mettre en forme : c’était l’option la plus facile et accessible à ce moment-là, alors que je vivais dans une très petite ville », rapporte M. Bouchard. Puis, c’est lorsqu’il a déménagé à Montréal avec sa conjointe, qu’il a commencé à courir plus sérieusement en se donnant des objectifs. « C’est là que j’ai commencé à faire des marathons et des demi-marathons au fil du temps. » Les marathons nécessitaient beaucoup de temps d’entrainement dans la semaine, alors il s’est plutôt tourné vers les demi-marathons, plus réalistes et suffisants en terme d’entrainement.

La course, comme un « anti-stress »

La course l’a par la suite suivi toute sa vie, même durant les huit années où il a travaillé à Québec. « C’était une façon de gérer le stress – ce que je n’avais pas auparavant. J’avais un poste de direction, avec beaucoup d’heures de travail. La course a été pour moi un anti-stress. Les moments de course sont des moments où tu fais le vide et tu vois les problèmes de manière différente. Après la course souvent, on a des solutions à ses problèmes », explique-t-il.

Selon lui, il y a un côté philosophique à la course. « Je n’aime pas courir – j’aime le résultat ! J’aime beaucoup le vélo par exemple. Mais la course amène autre chose. Tu es vraiment concentré. Tu es dans ta tête complètement, tu es proche de tes douleurs, de tes questionnements. Ça me met dans une situation d’inconfort et je passe par-dessus ça. Il y a toujours la question : pourquoi je cours ? Même après toutes ces années, j’ai encore ces questionnements. »

« Ce que m’a appris la course au fil des années, c’est de se fixer des objectifs au fil de la course, par exemple lors d’un marathon ou demi-marathon, d’y aller section par section, rapporte M. Bouchard. C’est la même chose dans la vie, par exemple quand tu as des gros dossiers. Tu apprends à y aller par étape. C’est une belle école de vie dans ce sens. »

Le conseiller municipal fait environ quatre à cinq sorties par semaine. « Pour avoir un équilibre physique et mental, pour sortir de la pression, la course joue un rôle central. Même si je n’aime pas courir, j’aime tellement le après et les résultats. Ça fait partie de mon équilibre. »

L’importance des course dans l’entrainement

C’est la quatrième année que Jacques Bouchard participera au demi-marathon du P’tit Train du Nord. Il s’inscrit à deux demi-marathons par année : c’est l’une de ses stratégies pour garder la forme. « L’hiver, je ne cours pas, je fais plutôt du ski de fond. Mais j’ai commencé à courir l’hiver. Pour moi, le demi-marathon est une source de motivation pour aller courir ! », dit-il.

Selon le coureur, le demi-marathon du P’tit Train du Nord se différencie par son organisation « pensée pour faciliter la vie des coureurs ». « J’aime aussi le fait qu’on part tous en autobus au début de la course. On vit un moment ensemble avant, une espèce de communion. Il y a un côté très accueillant à cet évènement. »


Endroit préféré pour courir à Saint-Jérôme : Les sentiers du Parc naturel du Lac-Jérôme

Sa citation comme motivation pour continuer à courir : « Ce n’est pas parce qu’on vieillit qu’on arrête de courir. On vieillit parce qu’on arrête de courir. »

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