Guillaume Samson possède le potentiel pour dominer les rangs collégiaux

Par Luc Robert

À sa première «vraie» saison sur le terrain de volley-ball, le joueur technique Guillaume Samson représente un des secrets les mieux gardés chez les Cheminots, en division 1.

Son entraîneur Jonathan Brunet ne tarit pas d’éloges envers le produit de l’Abitibi, autour duquel il rebâtit sa formation. « À sa position numéro 2 au filet, il excelle. Il est très puissant et frappe le ballon très fort. Je dirais qu’il est un élément qui possède une des meilleures forces de frappe du circuit. Il possède les aptitudes pour évoluer un jour dans les rangs universitaires », a-t-il louangé.

Membre d’Équipe Québec, il pourrait être accompagné de ses coéquipiers Alexandre Boilard et Louis Caron, des Cheminots, aux prochains Jeux du Canada.

« C’est plaisant d’être reconnu par ton mentor. Jonathan est venu assister à plusieurs de mes tournois, à 15 et 16 ans, pour m’évaluer. Je jouais pour les Voyageurs de Val-d’Or. J’ai réussi à percer Équipe Québec l’an dernier, de sorte que je crois avoir les compétences pour faire encore partie de l’élite en 2022. »

Le mental

Si ses qualités physiques ne font aucun doute, le pilote Brunet a tout de même peaufiné l’aspect mental de sa vedette en devenir. « Avec une formation qui a une victoire en dix matchs, on a travaillé la psychologie sportive du club. Quand on a une balle de match, nous pouvons aller la chercher. À ce niveau, Guillaume et moi avons travaillé son attitude : il est dur envers lui-même et baissait la tête vite quand ça ne tournait pas rond. Il a cheminé et croit maintenant plus en ses capacités », a-t-il évalué.

L’étudiant en Sciences humaines, au volet monde contemporain du Cégep de Saint-Jérôme, a fait l’ajustement entre le calibre de jeu scolaire et le collégial.

« À la Polyvalente le Carrefour de Val-d’Or, le volley n’était pas trop populaire. On devait se battre pour trouver des effectifs et garder notre équipe en vie. On a produit une vidéo de mes meilleurs jeux et l’intérêt a commencé pour me recruter. En arrivant avec les Cheminots, j’ai trouvé qu’il y avait une méchante coche de calibre supérieur sur le scolaire. Je m’y suis adapté et les gars me passent souvent le ballon pour que je puisse attaquer. Je m’efforce aussi de m’améliorer aux blocs. »

Le pilier de 18 ans et ses coéquipiers n’ont pas été trop affectés récemment par les consignes sanitaires déployées par Québec.

« On a eu le temps de finir nos tournois et parties du calendrier avant les Fêtes. On a aussi pu tenir notre activité d’équipe de Noël, en allant aux quilles, avant que les restrictions reviennent. Ça faisait bizarre de lancer avec précision par en dessous, au lieu de smasher par-dessus l’épaule. Je me suis encore adapté, étant compétitif de nature », a spécifié le gaillard.

En progression

Cinquièmes au classement général, les Cheminots sont à seulement 4 points des Griffons de l’Outaouais. Ils accusent un retard de 6,5 parties sur les meneurs, les Volontaires du Cégep de Sherbrooke.

« On possède une jeune équipe talentueuse, mais très affectée par les blessures. Nous en sommes rendus à 5 commotions cérébrales dans nos rangs. On a aussi eu plusieurs tests négatifs pour la COVID, qui ont ralenti le rythme d’entraînement. Si on est épargné par les blessures en deuxième portion de saison, on pourra surprendre, lors de nos six matchs avant le Championnat provincial. On a récemment forcé la tenue de 5 manches, face à Vanier et à Limoilou. C’est signe que nous progressons », a terminé Jonathan Brunet.

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