(Photo : Ghyslain Bergeron - LHJMQ)
Maveric Lamoureux pourrait revenir chez les Voltigeurs de Drummondville à titre de joueur de 19 ans.

Espoir des Coyotes : Maveric Lamoureux entend causer la surprise en Arizona

Par Luc Robert

Le défenseur au format géant Maveric Lamoureux, de Sainte-Sophie, a mis toutes les chances de son côté pour atteindre la LNH. Il a participé à des séances d’entraînement et de perfectionnement à l’avance en Arizona.

Le premier choix des Coyotes, 29e au total en 2022, s’est présenté à Tempe l’esprit plus tranquille. Il a en poche un contrat d’entrée de trois ans signé avec la formation quasi-itinérante du circuit Bettman. Lamoureux est d’ailleurs rétabli de sa blessure qui a nécessité une chirurgie à l’épaule. Le gaillard de 6 pieds 7 pouces a maintenant ajouté 30 livres de muscles à sa charpente.

« Après l’opération, son poids a chuté jusqu’à 183 livres. Le plan des Coyotes était simple : pour atteindre le grand camp d’entraînement du club, il lui fallait arriver là à 215 livres et plus. Il a été suivi par des nutritionnistes, des spécialistes de l’entraînement, un psychologue sportif et des rééducateurs. Les Coyotes ont délégué ces spécialistes jusqu’à Drummondville (son club junior) aux six jours. Il est allé à Phoenix deux fois le printemps passé pour vérifier l’état de sa guérison avec le médecin du club. L’encadrement est excellent et ils démontrent des plans précis pour lui. Il s’est rapporté à Tempe à 218 livres », a confié son père Patrick Lamoureux.

Bien épaulé 

Maveric n’aura fait que passer au camp d’entraînement des Voltigeurs de Drummondville, le mois dernier, avant d’aller patiner dans le désert américain.

« Avec la nouvelle direction présente à Drummondville, il voulait être présent le 14 août à l’ouverture du camp junior majeur. Il a ensuite mis le cap vers l’Arizona dès le 16. À seulement 19 ans, il est épaulé par Nathan Smith, un vétéran de 25 ans de la Ligue américaine, qui l’a pris sous son aile au complexe d’entraînement des Coyotes. Il vit à ses côtés en condo, avec toutes les infrastructures à portée de main. Le directeur gérant Bill Armstrong sait où il s’en va avec ses jeunes espoirs. Même Dominic Deblois, l’agent de Mav, est impressionné du suivi. »

Camp des recrues

Dès ce vendredi 15 septembre, Lamoureux se joindra aux recrues des Coyotes à Las Vegas, pour un camp d’entraînement des meilleurs espoirs qui réunira aussi ceux des Golden Knights, de l’Avalanche, des Ducks et des Kings.

« Il a pris une sage décision en revenant graduellement au jeu l’hiver dernier. Il entend demeurer le plus longtemps possible avec l’organisation des Coyotes, même au grand camp qui suit si possible. Maveric aimerait devenir le Dylan Guenther de 2023-2024. L’an passé, il a forcé les Coyotes à le garder tellement il excellait au camp. Il a participé à 33 parties dans la LNH. Puis, il a acquis un bagage énorme chez les pros. Avec tous les spécialistes du patinage (power-skating) et des habiletés qui le suivent, Mav pourrait aussi bénéficier du même traitement. »

Tout dépendra de la fameuse règle des 10 rencontres jouées dans la LNH, avant qu’un club professionnel doivent établir s’il le retourne au junior, ou s’il se joint dès lors aux Coyotes et brûle une première année de son contrat professionnel.

« Il pourrait faire un peu des trois : un bout en Arizona chez les pros, participer au mondial junior aux Fêtes en Suède avec Équipe Canada, et aussi jouer avec les Voltigeurs dans la LHJMQ. C’est un marathon qui se dessine devant lui. Il doit prendre ça une journée à la fois. »

Rappelons que deux pilotes francophones sont à la barre des Coyotes, soit André « the Bear » Tourigny et son adjoint Mario Duhamel, deux entraîneurs issus de la LHJMQ (Huskies). Ils ont aussi mené les 67’s d’Ottawa (OHL).

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