«Cette fois-ci, je vais défier le podium!»- Elizabeth Hosking

Par Luc Robert

La planchiste Elizabeth Hosking sera officiellement nommée ce mercredi 19 janvier au sein de l’équipe nationale de surf des neiges, ce qui lui permettra de représenter une 2e fois le Canada aux Jeux olympiques d’hiver.

L’athlète de 21 ans a connu une progression constante au cours des deux dernières années, le tout culminant vers les Jeux de Pékin, qui s’amorceront le 4 février. D’une 7e place aux Championnats du monde, à une 5e position en Coupe du monde 2021, elle a enfilé depuis des intéressants 5e rang à Mammoth Mountain (Californie) et 4e rang à Copper Mountain (Colorado).

« Je suis très heureuse d’être sélectionnée. En 2018 en Corée du Sud, j’étais là pour l’incroyable expérience. Cette fois-ci, avec ma progression linéaire, je vais défier le podium ! Le rêve de jeunesse sera à ma portée », a-t-elle souligné la spécialiste de la demi-lune.

À 16 ans, elle était la plus jeune athlète de la délégation de l’unifolié. Cette fois, Hosking a atteint une grande maturité et une confiance en soi. « Une partie de moi reste axée vers la prudence et l’apprentissage graduel. Là, j’ai 4 ans de plus d’expérience et je me sens très compétitive. Dans mon fort intérieur, je m’enligne pour des grandes choses. »

La résidente de Mille-Isle participera à une répétition générale pré-olympique aux X-Games sur invitation, soit le circuit professionnel de snowboard, qui fera un arrêt à la station de ski d’Aspen, dès ce vendredi 21 janvier, pour se terminer le dimanche 23 janvier.

« Ça me permettra à la fois de découvrir ce circuit et de me préparer aux Olympiques, car les X-Games, c’est aussi gros en termes de compétition. Toutefois, si être en piste le soir est chouette, j’aime mieux descendre le matin aux qualifs et le midi aux compétitions. Les repères sont différents. »

Entend-t-elle pousser à fond, à quelques jours des jeux de la XXIVe olympiade ?

« Brian (Smith), Catherine (Parent) et moi nous sommes préparés afin que 2022 soit ma meilleure saison. Je vise les finales à Aspen, mais j’ai en tête la réalisation de ma meilleure descente à Pékin. Ma cheville est guérie et va très bien. J’ai seulement subi des bleus (bumps and bruises) lors d’une récente chute. Mais je pratique un sport extrême et les risques sont inhérents. »

Elizabeth et son entraîneur Brian Smith ont multiplié les mesures préventives, afin d’arriver en Orient en pleine santé.

« On est resté à l’écart, en faisant une grande épicerie pour deux semaines. Je porte un masque N95 en public et on évite les regroupements. À Mammoth, on prenait même les repas dans la voiture. Le 28 janvier, on prendra un vol du Colorado vers Vancouver. Ensuite, de la Colombie-Britannique, nous embarquerons dans un avion nolisé pour Pékin le lendemain. On veut éviter un test positif (à la COVID) là-bas et devoir effectuer les cinq semaines de confinements prévues par les autorités chinoises. »

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *