Bo Damphousse se rapproche d’un poste régulier avec l’Armada
Par Luc Robert
26e choix au repêchage 2023 de la LHJMQ, le Montréalais Bo Damphousse frappe à la porte de la brigade défensive de l’Armada de Blainville-Boisbriand, qui disputera son dernier match hors-concours local à Saint-Jérôme, le vendredi 13 septembre prochain.
Contrairement à son célèbre père Vincent, qui occupait la position de centre dans la LNH, Bo Damphousse campe le rôle de défenseur à bientôt 17 ans, tout comme son frère aîné Denver. Ce dernier, âgé de 19 ans, a achevé sa dernière campagne dans les écoles scolaires préparatoires américaines à Kent School, au Connecticut.
Bo, lui, a préféré demeurer avec les Lions du Lac Saint-Louis (U18AAA) pour parfaire son développement. Le cadet aurait pu évoluer aux États-Unis, étant aussi détenteur d’une double citoyenneté.
« Je me suis développé dans le hockey québécois, avec les Panthères du Lakeshore, avant de passer dans les rouages des Lions bantams AAA, les midgets espoirs M17 et enfin dans le M18AAA pendant un total de quatre ans. Je me décris comme un bon fabriquant de jeux, qui peut créer de l’offensive. Mais j’aime dire que je deviens un défenseur two-ways (offensif et défensif). Je réussis assez bien mes premières passes et mon tir frappé représentent un atout », a souligné le natif de Baie d’Urfée.
Défense
Comme plusieurs arrières québécois, Damphousse apprend encore les rudiments du jeu défensif. Lors d’un récent match de l’Armada, il a été pris à contre-pied à deux occasions, lors de filets adverses des Olympiques de Gatineau.
« Je m’habitue graduellement au rythme de la ligue Québec-Maritimes. Je dois fournir plus de poise (équilibre) dans mon jeu. Il faut constamment penser à faire avancer la rondelle, tout en gardant en tête la réaction à avoir en défensive, si je la perd. Le réflexe se développe », a poursuivi celui que les recruteurs épient.
Début de saison
Le colosse de 6 pieds 2 pouces et de 180 livres, qui tire de la droite, n’envisage aucun autre scénario que celui de percer l’alignement final de la « flotte », le 20 septembre à Shawinigan, lors du début de la saison régulière.
« J’ai disputé quatre parties de saison et trois autres des séries avec l’Armada l’an passé, après un rappel. Honnêtement, je n’ai prévu aucun plan B. Je suis capable de me greffer à leur escouade de ligne bleue. Oui, je ressens une certaine pression de réussir, mais je joue pour améliorer mon jeu, pas celle de mon père. Je veux profiter du plus de temps de glace possible, que ce soit 10 ou 15 minutes. Quand je demeure constant pendant mes présences, même en commettant des erreurs de jeunesse, je suis content. C’est dans le feu de l’action que tu t’améliores », a justement analysé celui qui possède aussi une touche physique.
Présent aux joutes locales de son rejeton à Saint-Jérôme, Vincent Damphousse a été vu à maintes reprises en grande conversation avec l’ancien entraîneur-chef de la formation, Joël Bouchard, qui dirige maintenant le Crunch de Syracuse (LAH).
« On ne peut rien garantir, mais Bo s’enligne pour la faire (l’édition 2024-2025 du club). On n’a pas prévu d’endroit où il y irait si l’Armada le coupe de l’alignement. Il se concentre quotidiennement sur son jeu et à aider celui de l’équipe », a brièvement commenté l’ancien no. 25, gagnant de la Coupe Stanley en 1993 au vieux Forum de Montréal.
