(Photo : Nick Pearce)
La joueuse Jolianne Guay a amélioré de beaucoup son taux de précision aux tirs.

Basketball : Jolianne Guay diplômée et finaliste de l’Atlantique

Par Luc Robert

La basketteuse Jolianne Guay, de Prévost, a achevé sa carrière post-secondaire avec le titre de finaliste au Championnat du Sport universitaire de l’Atlantique (SUA), à Halifax, dans l’uniforme des Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick.

La formation de Fredericton a baissé pavillon 64 à 49 en ronde décisive devant les Huskies de Saint-Mary’s, qui comptait sur l’appui de la foule massée au Scotiabank Centre, puisque cette dernière institution universitaire est domiciliée dans la capitale néo-écossaise.

« Contre les Huskies, la finale a été serrée jusqu’à la demie. Nous avions deux joueuses régulières absentes, en raison de ligaments croisés intérieurs étirés aux genoux. De sorte que même blessée au tendon d’Achille et au tibia, je me trouvais moi-même presque toujours sur le court, parmi les cinq joueuses partantes. On a effectué une belle percée dans les circonstances. Je me suis blessée une semaine avant le Championnat de l’Atlantique. On a aussi été chanceuses de terminer la première ronde du Championnat parmi les deux meilleures formations, ce qui nous a octroyé un laissez-passer jusqu’aux demi-finales », a confié la grande athlète.

Les choses s’étaient mieux passées pour les Reds en demi-finale, alors qu’elles avaient pris la mesure des Sea-Hawks de l’Université Memorial (Terre-Neuve), par le pointage de 71-48.

« J’ai disputé une très solide partie à cette occasion : j’ai réussi 3 paniers du centre-ville (tirs de loin de 3 points) et un total de 18 points. Je suis fière de moi, car j’ai amélioré ma précision de beaucoup. À ma saison recrue, il y a 5 ans, mon pourcentage de réussite tournait aux alentours de 9 %. J’ai obtenu 31 % en saison 2023-2024, après mon sommet de 40 % l’an dernier », s’est-elle remémorée avec fierté.

Diplômée

La joueuse au dossard 13 (son gilet no. 33 original a été égaré en cours de route) n’a pas seulement obtenu du succès sur le terrain, mais aussi aux études. Elle repartira de Fredericton le 22 avril avec un baccalauréat de psychologie en poche.

« Et dire que je me suis présentée dans la capitale néo-brunswickoise il y a cinq ans en parlant à peine anglais. Je suis maintenant bilingue et peux enseigner dans les deux langues. En prime, mon compagnon de vie est britannique. Il se nomme Keji Adeniyi et vient de Londres. Il est joueur de soccer pour les Reds de UNB. Je quitte Fredericton, mais je me suis faite des ami.e.s pour la vie, provenant d’un peu partout. »

L’ancienne joueuse des Nomades du Cégep Montmorency et des Panthères de Rosemère (juvénile) reviendra au Québec cet été.

« Il se peut que suive une formation pour devenir professeur au primaire, au Québec ou ailleurs au Canada. Sinon, je ne suis pas contre l’idée de partir en Angleterre un jour. Fredericton va me manquer : j’aimais bien cette ville de taille moyenne. Tu as vite fait le tour, mais c’est tranquille et petit. Montréal me manquait aussi, car il y a tant de choses à faire et à visiter, à 35 minutes de chez moi à Prévost », a ajouté celle qui soufflera 25 bougies en juillet prochain.

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