Appel aux suggestions pour relancer le sport national
Par Luc Robert
Hockey mineur
Afin de trouver des solutions qui permettront aux hockeyeurs et hockeyeuses de reprendre la pratique de leur sport préféré, tout en considérant les consignes de la Santé publique, Hockey Québec lance une vaste consultation auprès de ses adeptes.
Ainsi, joueuses, joueurs, entraîneurs, arbitres, familles et bénévoles sont invités par l’organisme à soumettre leurs suggestions pour un retour au jeu sécuritaire, dans le cadre de la Covid-19, à l’adresse courriel suivante : jesuggere@hockey.qc.ca
«Nous aimerions connaître vos suggestions. Nous élaborons un plan pour le retour au hockey, via nos sept comités régionaux. La santé et la sécurité de nos joueuses et joueurs demeureront la priorité. Il est donc fort possible qu’une réduction du nombre de joueurs sur la glace (3 contre 3, ou 4 contre 4, pour des équipes de 7 ou de 8 joueurs avec un gardien), des voyagements limités dans nos régions, ainsi que des modifications à nos règlements soient apportées temporairement, de manière à ce que nos jeunes puissent pratiquer le hockey, malgré le contexte du coronavirus», a souligné le directeur-général de Hockey Québec, M. Paul Ménard.
Ce nouveau «plan de match» se déroulera pour une période temporaire et sera ajusté selon l’évolution du virus. Le plan de nouvelles structures doit être présenté à la fin de mai à la ministre déléguée à l’Éducation, l’ex-olympienne Isabelle Charest, qui supervise les fédérations sportives québécoises. «Nous visons un retour au hockey cet automne. Des scénarios sont envisagés, dont la distanciation physique et l’hygiène, afin de faire face à toutes les éventualités de la pandémie. Nous voulons rassurer, en toute transparence, nos membres», a-t-il poursuivi.
Les premières suggestions des comités font état d’interdire les déplacements d’une ville à l’autre (et d’une région à l’autre), pour la saison 2020-2021. Les associations locales devraient organiser du hockey entre leurs joueurs locaux, même pour le calibre à deux lettres. L’abolition des mises en échec toucherait aussi tous les niveaux. La visière complète en plastique serait envisagée pour tous les joueurs, afin d’éviter la transmission de goutelettes.
«C’est tout l’échiquier du hockey qui risque d’être touché pour jouer en santé. Les solutions du rapport, présenté à la fin de mai, vont dicter la suite de nos activités. Nous sommes dépendants de Hockey Québec et de la Santé publique pour redémarrer nos activités. Notre AGA n’a pas encore eu lieu et il y aura des ouvertures de postes à combler», a souligné M. Stéphane Piché, président de la Fédération de hockey mineur de Saint-Jérôme (FHMSJ).
Plusieurs mesures envisagées par Hockey Québec présenteront des défis aux organisateurs locaux.
«Pour la distanciation sociale, il est certain que nous devrons trouver des solutions, par exemple au Centre sportif du secteur Saint-Antoine, où les corridors et les chambres sont moins spacieux. On va s’adapter. Il y a toujours des alternatives pour prioriser la santé. Les heures de glace multiples, le nombre de marqueurs, d’arbitres et tout le reste est sujet à être bonifié. On a des idées pour sortir des cadres traditionnels du hockey. On a encore du temps: nos inscriptions commencent seulement en juin», a poursuivi M. Piché.