Anderson en voie de sauter dans la division 1 universitaire
Par Luc Robert
Le receveur piedmontais Louis-Félix Anderson connait une excellente saison derrière la plaque, avec les College jr de Howard, dans la ville de Big Spring au Texas, ce qui a pour effet d’attirer les regards des dépisteurs universitaires en sa direction.
Arborant le no. 8 de feu Gary Carter, Anderson démontre des chiffres intéressants à l’attaque, avec une moyenne au bâton de ,316 , avec 4 circuits et 22 points produits, en 36 parties jouées. Il a aussi réussi 8 doubles et a marqué à 35 reprises jusqu’au marbre.
« Je frappe encore solidement au bâton, mais mon rôle a changé : j’occupe maintenant le 2e rang de l’ordre des frappeurs. Je frappe toujours en flèche, mais je dois me rendre sur les buts plus régulièrement, en éparpillant mes coups sûrs. Je ne suis pas un marchand de vitesse, mais je suis parvenu à convertir deux coups filés en coups sûrs. Le reste du temps, j’effectue des amortis sacrifices, pour aider l’équipe à faire progresser les coureurs sur les sentiers », a confié l’ex-résident de Saint-Colomban.
Louis-Félix se distingue également en défensive, où il démontre un pourcentage de ,963 ainsi que 14 coureurs épinglés sur les sentiers. Il a toutefois été victime de 10 balles passées.
« J’ai pris la bonne décision de venir étudier dans un collège avant de me rendre dans la division 1, où les attentes sont grandes. Je suis devenu le receveur numéro un de l’équipe ici. À 20 ans, je me sens plus mature et j’ai plus d’impact. J’ai appris à mieux gérer les lanceurs, savoir quels genres de lancers ils aiment mieux exécuter et dans quelles circonstances. Le gérant me laisser diriger mes propres parties. Évidemment, ça demande beaucoup de mémoire. Mais vu qu’on joue dans une ligue, je peux me souvenir des tendances répétitives des cogneurs des autres clubs, alors qu’avec les Dawgs de Okotoks, en étant un travel team (équipe sans ligue), je ne pouvais connaitre tout le monde d’un tournoi à l’autre. »
À sa deuxième saison au Texas, il se sent plus familier avec la mentalité de l’ouest.
« Ayant terminé mon secondaire au sud de Calgary, je connaissais déjà la mentalité cowboy et je suis en plus bilingue. Au Texas, je suis en plein dans le coin rural (Hillbilly). La société se trouve dans un mode de vie différent du Québec, mais au stade de balle, c’est les mêmes uniformes et exercices que partout ailleurs. Je suis revenu au Québec lors du temps des fêtes. J’effectuais mes routines au Centre des Diamonds. Un soir, je suis demeuré là plus tard, à la demande de mon ex-entraîneur Benoit Blais. J’ai pu rencontrer les jeunes des équipes, pour expliquer mon parcours et mes routines. Je veux montrer aux joueurs que, quand tu y met le paquet, il y a moyen de rêver à une carrière au baseball. »
Espoir de la NCAA
L’ancien porte-couleurs des Diamonds des Laurentides attire les recruteurs à ses parties.
«L’an dernier, c’était tranquille. Mais là, on me sollicite par textos et appels, à savoir ce que j’ai l’intention de faire l’an prochain et le futur. J’étudie en Santé et en Éducation physique. J’aimerais devenir kinésiologue ou physiothérapeute. L’an prochain, à 21 ans, je crois que je serai plus apte à faire le saut dans la National Collegiate Athletic Association (NCAA), soit le circuit universitaire. J’ai fait le bon choix d’études. Juste dans le junior college, le calibre me semble supérieur à la Ligue de baseball junior majeure élite du Québec. C’est en me frottant à des meilleurs que je n’ai pas eu le choix de mettre le pied sur l’accélérateur et de m’améliorer.»