Louise Arbour de Poules en Ville

La garde des poules urbaines n’est pas une activité à prendre à la légère!

Par Journal-le-nord

Une formation est proposée

Avec l’engouement des citoyens à garder des poules urbaines, il est important de bien informer les citoyens sur les comportements, les besoins, les normes du bien-être à respecter de cet animal.

En effet, comme les poules vivent en groupe, elles doivent établir une hiérarchie, on doit faire vraiment attention de ne pas induire de la cruauté animale en gardant cet animal sans bien connaître ses besoins. Il existe bien sûr des normes, des règlements quant aux normes minimales à prendre en considération lorsqu’on se lance dans la garde des poules urbaines. Une des plus importantes, les poules doivent vivre en groupe.

Il faudra prévoir au moins trois ou quatre poules dans votre poulailler. Lorsqu’on a que deux poules, on s’expose à beaucoup de situations d’adaptations difficiles à gérer. Poules malades, mortalité, prédateur, etc.

Quant au poulailler, il doit pouvoir être facile à nettoyer et assez grand et haut pour sécuriser les poules sur un perchoir hissé à 18 pouces du plancher. En général, pour se construire un poulailler adéquat, on peut facilement débourser entre $1500 et $3000 seulement en matériaux.

On peut trouver l’ensemble des règlements des villes sur le site internet de www.poulesenville.com sous l’onglet plus/ permis et règlements. Dimensions minimales du poulailler pour respecter les besoins des poules : au moins 0,37 mètre carré ou environ 1 pied et demi carré par poule dans la section du poulailler fermé, habitacle où elles pondent et perchent la nuit. Dimensions minimales de la volière ou enclos : 0,92 mètre par poule ou 3-4 pieds carrés par poule. La volière doit pouvoir être assez grande pour y contenir la nourriture, l’eau et le bac à sable.

Plus encore, décider de garder des poules, c’est aussi s’assurer de leurs statuts sanitaires (vaccinées) et s’engager à les garder en hiver, la plupart des poules étant bien résistantes au froid il ne faut pas les déplacer ni les envoyer en pension. Tous ces changements causent non seulement un grand stress aux poules, mais des risques de biosécurité, et transmission de maladies. Avoir des poules n’est pas une activité saisonnière banale!

Pour plus d’informations sur la garde des poules urbaines, des formations sont offertes à l’école de Poules en Ville à Terrebonne. Consulter le calendrier sur www.poulesenville.com

www.eqcma.ca

www.mapaq.gouv.qc.ca

Louise Arbour
Poules en Ville

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