Ian Perowne: Un coureur inspirant!

Par Ève Ménard

Chronique Marathon P’tit Train du Nord

À l’âge de 69 ans, Ian Perowne prendra part pour une quatrième fois au Marathon P’tit Train du Nord en octobre prochain. Cet athlète remarquable tentera dans un premier temps de compléter le parcours et peut-être même se qualifier en vue du marathon de Boston.

Installé de manière permanente dans les Laurentides depuis près de 14 ans, Ian Perowne se dit choyé de participer à cette course qui a lieu tout près de chez lui. « C’est chez nous et c’est de toute beauté! », lance-t-il.

Une vingtaine de marathons à son actif

La course à pied est arrivée tard dans la vie du résident de Sainte-Anne-des-Lacs. Il a commencé à courir aux alentours de 56 ans, alors qu’il approchait de la retraite. Il a d’abord suivi des cours d’introduction à la course à pied, puis a augmenté graduellement les distances. Sans avoir d’objectif précis en tête, il a évolué dans ce sport avec lequel il est immédiatement tombé en amour. Aujourd’hui, il a déjà complété une vingtaine de marathons.

Au départ, le coureur pouvait en faire jusqu’à quatre par année. Éventuellement, il a rejoint le club de course de Saint-Jérôme, Les godasses du Nord. Son entrainement est alors devenu plus structuré. Il est passé à deux marathons par année.

Courir à travers le monde

Ian Perowne marie à merveille deux passions qui l’habitent : la course et le voyage. À sa retraite, l’ancien homme d’affaires a entamé un tour du monde qui s’est échelonné sur plusieurs mois. « J’ai couru dans tous les pays que j’ai visités! », souligne-t-il. La course lui a d’ailleurs permis de découvrir des lieux qu’il n’aurait jamais visités autrement. Il a aussi profité de son passage en Espagne pour participer au marathon de Barcelone.

J’ai couru dans tous les pays que j’ai visités!

Bien-être mental

Aujourd’hui, la course est pleinement intégrée à la vie de Ian Perowne. Il salue les bienfaits et la simplicité de ce sport. « On peut sortir une heure de temps pour courir et tout ce que ça nous prend, c’est une paire de souliers. C’est simple et les résultats sont tellement magnifiques! »

L’athlète prévoit poursuivre sur sa lancée, lui qui fait avant tout de la course à pied pour son bien-être. « Évidemment, il y a un bien-être physique, mais pour moi, c’est surtout le bien-être mental que je vais chercher », précise-t-il. « J’aime tellement la course à pied et j’aime m’impliquer quand je peux », ajoute celui qui est aussi bénévole pour le Marathon P’tit Train du Nord. « Quand le jour arrivera où je ne pourrai plus courir, je vais m’impliquer autrement! »

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