Élection partielle : Un deuxième candidat conseiller à Saint-Hippolyte
Par Luc Robert
Un deuxième candidat tente sa chance au poste d’échevin du siège no. 5, laissé vacant par Jennifer Ouellette l’automne dernier, à Saint-Hippolyte. Il s’agit de Frédéric Tur, qui briguera les suffrages à titre d’indépendant.
La période de mise en candidature pour l’élection partielle au poste de conseiller a pris fin le vendredi 27 janvier dernier. Rose Crevier-Dagenais, d’Équipe Yves Dagenais, avait déjà fait connaître son intention à l’emploi.
Le vote par anticipation se déroulera le dimanche 19 février 2023, de 12 h à 20 h. Le jour de l’élection, le dimanche 26 février 2023, le vote se tiendra de 10 h à 20 h. Les électrices et les électeurs de Saint-Hippolyte sont invités à se renseigner sur les candidats et à exercer leur droit de vote. Plus d’informations sur l’élection partielle sont accessibles à l’adresse saint-hippolyte.ca, sous l’onglet élection partielle.
Deuxième essai
Frédéric Tur a déjà tenté sa chance sur la scène de la politique locale. À l’élection municipale de 2017, il s’était présenté au poste de conseiller du siège 6, sous la bannière d’Équipe Gilles Rousseau. M. Tur avait alors récolté 489 votes, terminant deuxième derrière Patrice Goyer (2 148 voix).
« L’occasion avait été bonne avec M. Rousseau en 2017, mais une campagne pas toujours propre s’est déroulée cette fois-là, alors que je faisais mes premiers pas en politique. Là, je vais prendre les questions de tout le monde et les poser au conseil, une fois élu. Les gens me disent déjà qu’ils en attendent plus des conseillers en place. Je suis vraiment indépendant et en arrivant en cours de mandat, je vais entrer dans le moule et voir comment ça se passe à l’interne. Je ne veux pas faire de bisbille, le poste de maire ne m’intéresse pas », a clamé M. Tur.
Connu comme courtier immobilier, il œuvre aussi pour une entreprise spécialisée de rampes d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
« Ça fait 20 ans que je suis résident au lac de l’Achigan. Je me présente pour mon amour de la municipalité. J’ai des connaissance sur le terrain, tant en environnement qu’en urbanisme. Les enjeux de l’ancienne Armée du Salut, de le plage municipale, de la descente à bateaux, du camp Bruchésie et autres me préoccupent. »
Poser des questions
Frédéric Tur n’a pas l’intention de se lancer dans les grandes promesses pour un demi mandat.
« Je connaissais Bruno (Laroche) et Yves (Dagenais) m’est aussi familier. Je ne commenterai pas les choses du passé, mais il y a des choses à prendre en main. Est-ce que certains sont partis parce qu’ils sentaient la soupe chaude ? Je ne peux me prononcer, car les décisions font partie du passé. Mais je ne me cacherai pas pour poser des questions, une fois élu. Des décisions antérieures ont des impacts aujourd’hui. Il y a des mises à jour à faire et je suis un gars de défis. »
Le candidat Tur croit qu’il peut véhiculer des nouvelles idées, même en devenant minoritaire.
« Du sang neuf aide toujours. Je n’ai pas la même approche qu’un maire. On verra si je ferai partie d’une équipe complète en 2025. Pour le moment, je dois aller seul faire plus de 300 visites à des citoyens, au minimum, pour me présenter et inciter les électeurs à m’appuyer. Le porte-à-porte sera plus facile pour l’équipe en place, car ils ont les moyens financiers et le maire exigera que tous ses conseillers poussent pour leur candidate. Je pense que Yves (Dagenais) a eu tout cuit dans le bec, lorsque Bruno (Laroche) s’est désisté tardivement de la dernière campagne. Il a passé comme du beurre fond dans la poêle », a-t-il suggéré.
« Par ailleurs, notre population a cru de façon exponentielle depuis 10 ans. Est-ce que le moratoire sur le développement sera prolongé ? Un laissez-aller a-t-il-eu des impacts sur l’eau ? Pourquoi en manque-t-il chez IGA Saint-Onge, sur le chemin du Lac Bertrand et sur la rue Monette ? L’administration Dagenais a-t-elle vraiment l’intention de freiner le développement urbain ? Les gens me questionnent à ce sujet, tout comme sur l’augmentation du payroll et de possible bisbille aux travaux publics. Je poserai les bonnes questions, élu », soutient Frédéric Tur.