Vous avez dit… «radar vivant»?
Par Rédaction
Vous avez aperçu un radar de vitesse routière muni de deux jambes et de deux bras ? Non, vous n’avez pas rêvé.
« Plusieurs personnes ont ralenti et nous disaient “wow, c’est frappant !” », raconte Jean Beaulieu, directeur général à la Ville de Saint-Sauveur, qui a fièrement porté l’un des prototypes de radar portatif. Aux abords des pavillons de la Vallée et Marie- Rose de l’école primaire de Saint-Sauveur, une patrouille d’« ambassadeurs de la prudence » aux chandails roses a défilé sur le bord des routes, dépliants d’information à la main.
Une fillette a eu le privilège de revêtir quelques minutes l’appareil qui est installé dans un sac à dos adapté.
Lors de la rentrée scolaire le 30 août, la Municipalité a emprunté l’un des deux prototypes de « radar vivant » du Service de police de Laval (SPL) pour sensibiliser les automobilistes aux dangers de la vitesse.
« Ça fait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon outil de sensibilisation. »
M. Beaulieu croit qu’avoir « un humain derrière l’afficheur » a permis de sensibiliser davantage les automobilistes aux dangers de la vitesse qu’un simple poteau. « De voir un radar sur une personne, ça frappe encore plus l’imaginaire, lance M. Beaulieu. Ça fait longtemps que je n’avais pas vu un aussi bon outil de sensibilisation. »
Ce sont souvent les parents qui sont les plus pressés et qui ont tendance à peser plus fortement sur la pédale, observe M. Beaulieu. « J’invite les usagers de la route à faire preuve de prudence et de patience, et ce, tout au long de cette année scolaire qui s’amorce », dit Jacques Gariépy, maire de Saint-Sauveur.
Saint-Sauveur songe maintenant à acquérir l’un de ces appareils pour une somme d’environ 5 000 $. Si la Ville en fait l’acquisition, vous apercevrez peut-être sur le bord de la route un enfant se transformer en radar vivant lors de la prochaine rentrée scolaire.