Un suppléant de Saint-Stanislas arrêté
Par Mychel_lapointe
Andy St-Gelais, un homme accusé du meurtre prémédité de Linda Bonnette (une serveuse de 50 ans trouvée morte dans sa voiture en juin à Blainville) a été arrêté mercredi dernier à l’école secondaire Saint-Stanislas de Saint-Jérôme où il agissait à titre d’enseignant suppléant.
C’est ce qu’annonce ce matin le quotidien La Presse.
En plus de son poste de suppléant, Andy St-Gelais, est également employé du Service correctionnel du Canada d’où il est suspendu sans solde jusqu’à nouvel ordre, selon ce qu’il a été permis d’apprendre.
Selon les renseignements obtenus, Andy St-Gelais, 38 ans, et sa conjointe Sylvianne Barriault, 37 ans, ont comparu jeudi matin dernier au palais de justice de Saint-Jérôme après avoir subi un interrogatoire serré de la part des enquêteurs de la Sûreté du Québec.
Position de la CSRDN
À la Commission scolaire de la Rivière-du-Nord, on a réagi, il y a quelques minutes au dossier.
Voici la position intégrale de la CSRDN:
La Commission scolaire de la Rivière-du-Nord (CSRDN) tient à faire le point sur l’arrestation, la semaine dernière, d’un suppléant de l’une de ses écoles secondaires.
L’individu en question faisait de la suppléance occasionnelle pour la CSRDN depuis 2000. Comme elle le fait pour toute personne travaillant en ses murs, la CSRDN a procédé à la vérification des antécédents judiciaires de l’individu qui ne possédait aucun passé criminel.
Après avoir analysé le dossier de l’employé et vérifié les dossiers de plaintes, la CSRDN confirme qu’aucun élément ne permettait de croire que les membres de son personnel et ses élèves courraient un danger en étant en présence de cet individu.
De plus, la CSRDN n’a jamais été informée qu’une enquête policière était en cours. Elle a appris les accusations qui pesaient sur lui lors de son arrestation. Son dossier de suppléance a été fermé jusqu’au moment de son jugement.
La CSRDN tient à rassurer les parents de ses élèves de même que les membres de son personnel qu’elle met tout en oeuvre pour assurer à tout un chacun un environnement de vie et de travail sain et sécuritaire.
Lorsqu’elle détient des informations lui laissant croire qu’il pourrait y avoir un risque, c’est sans équivoque qu’elle intervient.
Rappelons que l’individu a été arrêté dans le bureau de la direction d’école afin de minimiser les impacts potentiels sur les élèves.