young coyote looking at his future prey

Un coyote s’en prend à un chat à Sainte-Adèle

Par Rédaction

Le 8 septembre dernier, une résidente de Sainte-Adèle a été témoin de l’attaque d’un chat par un coyote. La population de coyotes ne serait toutefois pas problématique dans les Laurentides.

« J’étais assise sur mon balcon quand j’ai vu une chatte grimper dans mon gros pin. Je voyais qu’elle était apeurée. Tout d’un coup, le coyote est arrivé. Il l’avait perdu de vue », raconte Marie-Josée Lacombe, encore sous le choc.

Mme Lacombe habite depuis 20 ans sur la rue des Pins à Sainte-Adèle. C’est sur son terrain, en bordure de la rivière aux Mulets, que son mari et elle ont été témoins de la scène, le 8 septembre dernier, vers 17 h.

La chatte est descendue du conifère pour se réfugier dans les buissons. Le coyote a aperçu les broussailles frémir et a bondi à l’intérieur. Après la secousse, le coyote en est ressorti, tenant la victime inanimée dans sa gueule.

« Quand j’ai vu ça, je n’arrêtais pas de dire « Oh, pauvre petite Chouchoune ! » J’étais tout à l’envers », raconte Mme Lacombe. Après avoir publié une annonce sur un groupe Facebook de la région, la propriétaire de la défunte chatte d’Espagne a été informée de l’événement. Son animal se nommait justement Chouchoune.

« Merci de l’info. Je sais que je ne dois plus l’attendre. J’ai beaucoup de peine. Adieu ma belle Chouchoune », a-t-elle écrit en commentaire.

« Le coyote était bien en chair, il ne manquait pas de bouffe », précise Mme Lacombe, qui dit que la bête était de la grosseur d’un petit berger allemand. Ce ne serait pas la première fois qu’un coyote ou un renard s’aventure sur son terrain.

Une tendance à la hausse?

Depuis 2016, on n’observerait pas une tendance à la hausse du nombre de renards roux ni de coyotes dans les Laurentides, selon Yannick Bilodeau, biologiste au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, de la Direction de la gestion de la faune pour Lanaudière et les Laurentides. Leurs populations ne seraient pas non plus problématiques.

À titre d’information, le MFFP met à la disposition du public une publication concernant le coyote que l’on peut consulter à partir du lien suivant : https:// www3.mffp.gouv.qc.ca/faune/importuns/fiche. asp?fiche=coyote

Le coyote et le renard se nourrissent majoritairement de petits mammifères (campagnols, souris, lièvres). « Comme il s’agit de prédateurs opportunistes, il pourrait arriver que des chats domestiques en liberté constituent des proies pour ces espèces », informe M. Bilodeau. Les renards et les coyotes fréquentent les milieux agroforestiers où l’on retrouve beaucoup de chats errants.

M. Bilodeau recommande de garder les chiens et les chats domestiques à l’intérieur des maisons, à les tenir en laisse à l’extérieur et à ne les laisser en liberté que dans des espaces clôturés.

Face à l’humain, le coyote fuit habituellement et ne présente pas de danger. Le cas échéant, il pourrait s’agir d’un animal habitué à l’humain. C’est pourquoi il est interdit de nourrir les animaux sauvages.

Chats disparus

Au cours des vingt dernières années, trois chats de Mme Lacombe ont disparu dans la nature, sans qu’elle les retrouve. C’est pourquoi ses trois chats actuels ne vont pas dehors. Elle craint les pékans et les coyotes qui rôderaient dans les parages. « Mes chats vont sur le balcon, mais pas plus loin. C’est comme quand tu as des enfants et que tu sais qu’il y a un gros méchant loup dehors, tu ne les laisses pas sortir. »

Il y a une dizaine d’années, une personne lui avait fait savoir qu’il aurait trouvé un nid de pékans où gisaient des colliers de chats domestiques.

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