Sylvain Bigras

Sylvain Bigras a comparu devant le juge Chevalier

Par Lpbw

PALAIS DE JUSTICE. Sylvain Bigras a comparu en cour criminelle et pénale dans la matinée du jeudi 26 juin dernier, pour répondre à une accusation de meurtre sur la personne de Louise Geoffrion, 47 ans.

On se souviendra que tôt le samedi 20 juin dernier, des ouvriers devaient effectuer des travaux de rénovation au 72, rue St-Bruno, à Sainte-Agathe-des-Monts. Ils avaient toutefois été intrigués par des traces inquiétantes de sang dans l’un des logements du triplex. Un appel au 911 avait été logé.

Les policiers de la SQ alertés y ont découvert peu après la victime inconsciente et dont on devait confirmer le décès quelques heures plus tard.

Menottes aux poignets

Sylvain Bigras, 51 ans, qui entretenait une liaison amoureuse avec Mme Geoffrion selon certains témoins s’était présenté ensanglanté à l’urgence de l’hôpital agathois dans la même matinée. Les policiers l’ont d’abord interrogé, avant de le considérer comme principal suspect dans l’affaire qui prenait les allures d’un meurtre.

Jeudi dernier, la tête basse, menottes aux poignets, le prévenu s’est présenté dans le box des accusés devant le juge Paul Chevalier et une vingtaine de personnes qui attendaient visiblement d’autres comparutions.

Présent dans la salle, notre journaliste, Mathieu Ste-Marie, a rapporté que, vêtu d’un simple t-shirt et d’un pantalon, Bigras n’en menait pas large, « qu’il avait l’air frêle et fragile. L’accusé a jeté quelques rares coups d’œil vers l’assistance. Il n’y a apparemment trouvé aucun visage connu parmi les gens dans la salle ».

Interrogé à savoir si Sylvain Bigras plaiderait coupable ou non-coupable, son avocat, Me Simon Dolci, a répondu qu’il venait de prendre connaissance de la preuve de la Couronne le matin-même. Après que le juge ait requis que l’accusé comparaisse à nouveau devant lui le 22 juillet et qu’il soit gardé sous verrous d’ici la comparution, Me Dolci a dit qu’il évaluerait la preuve de l’accusation au cours des prochains jours. Il saura ensuite s’il recommandera à son client de plaider coupable ou non coupable.

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