La police de Saint-Jérôme apporte des précisions
Par Lpbw
Suite à l’article de la revue Maclean’s qui classe Saint-Jérôme au 7e rang au Canada et au 1er rang au Québec pour les crimes d’agressions sexuelles, le Service de police de la Ville de Saint-Jérôme tient à apporter certaines précisions.
La police affirme qu’il faut être « extrêmement prudent» lorsqu’on compare les statistiques en rapport à la criminalité.
« Les statistiques sont basées au prorata de la population résidente sur le territoire et non de la population qui transige dans la ville (établissements scolaires, travail, services gouvernementaux, etc.), rapporte Mark Roy, inspecteur du Service de police de Saint-Jérôme. La Ville de Saint-Jérôme a la particularité d’être une cité régionale où nous retrouvons une population flottante de plus de 110 000 personnes alors que sa population résidente est de 70 000 personnes».
La police municipale tient à spécifier que « l’ensemble des dossiers d’agressions sexuelles de notre service d’enquête d’année en année, sont des dossiers où la victime connaît son agresseur, soit dans un contexte familial, scolaire ou en milieu de travail».
Les polices incitent évidemment toutes victimes à porter plainte.
70 % plus élevé que la moyenne canadienne
La liste de la revue Maclean’s se réfère à la moyenne canadienne qui est de 62 agressions sexuelles pour 100 000 habitants. La Ville de Saint-Jérôme est de 69,74 % plus élevée que la moyenne nationale.
Fait intéressant: parmi les 38 villes canadiennes ayant un nombre d’agressions sexuelles au-dessus de la moyenne nationale, aucune n’a plus d’un million d’habitants.
Après Saint-Jérôme, les villes québécoises les plus dangereuses sont, en ordre, Salaberry-De-Valleyfield, Saguenay, Shawinigan et Drummondville. Montréal occupe la 54e position pour les crimes d’agressions sexuelles.
Finalement, quelle est la ville canadienne trône au sommet de cette liste? Cornwall, en Ontario, qui est de 154 % plus élevée que la moyenne canadienne.
