Feu dans une maison mobile: les occupantes n'étaient pas assurées
Par Lpbw
FAIT DIVERS. Les deux jeunes femmes, dont la maison mobile a été détruite par les flammes jeudi après-midi à Sainte-Sophie, n’avaient pas d’assurances, nous dit-on.
Même si les causes exactes de cet incendie sont toujours inconnues, il serait donc surprenant qu’il s’agisse d’un feu criminel, croit Ghislain Grenier, directeur du Service des incendies de Sainte-Sophie.
Son directeur adjoint, Pascal Grenier tentera de déterminer les causes dans les prochains jours.
Une quinzaine de pompiers de Sainte-Sophie et Saint-Hippolyte ont répondu à l’appel. Ils ont mis environ une heure pour contrôler le feu.
Vitesse de propagation
L’incident est survenu dans un parc de maisons mobiles sur le boulevard des Hauteurs.
Exposé aux flammes, ce genre de résidence brûle plus rapidement qu’une maison, observe le directeur du Service incendies de Sainte-Sophie. Toutefois, le type de revêtement intérieur y est pour beaucoup dans la propagation du feu.
« Si la maison mobile est en préfini à l’intérieur, ça va bruler plus vite, souligne M.Grenier. C’est moins résistant et les structures sont moins grosses qu’une maison».
L’intensité et le point d’origine du feu sont également des facteurs qui expliquent la vitesse de propagation des flammes.
M.Grenier ne sait pas encore si la maison mobile qui a brulé était en préfini.
Heureusement, les deux femmes et l’enfant étaient absents lors du feu. Ceux-ci ont été pris en charge par la Croix-Rouge.