Benoit Delorme honoré
Par Lpbw
Un policier de Saint-Jérôme, Benoit Delorme, a été honoré par ses pairs lors du 11ième Gala des Prix policiers du Québec, tenu à Montréal jeudi dernier. Cet honneur lui est remis pour avoir monté la Fondation Ordina-cœur en 1999.
«Cela me fait plaisir, car nous avons abattu beaucoup de travail en dix ans avec cette fondation. C’est une forme de reconnaissance par mes pairs et je la prends au nom de mes trois collègues qui ont tenu cette fondation», explique Benoit Delorme. Ces trois autres policiers sont Robin Pouliot, Jean-François Gratton et Simon Chartrand.
La candidature de Benoit Delorme a été soumise par deux autres collègues, Benoit Huot et Stéphane Goyette, respectivement président et vice-président du syndicat des policiers à Saint-Jérôme.
C’est la première fois qu’un policier de Saint-Jérôme reçoit un Prix policiers du Québec depuis 1997, date de création de ces prix qui soulignent l’engagement et le travail remarquable accompli par des policiers auprès de leur communauté. Une vingtaine de policiers étaient honorés, la semaine dernière. Ce sont les associations syndicales policières du Québec qui donnent ces prix.
Ordina-Coeur
La Fondation Ordina-Cœur a été créée en 1999 alors que le fils de Benoit Delorme, Jean-François, était atteint de leucémie. Il a passé deux semaines à l’hôpital Sainte-Justine: «Les enfants n’avaient pas de télé, ni d’ordinateur, même pas de crayon! J’étais fâché et c’est comme cela que m’est venue l’idée d’amasser des fonds pour acheter du matériel de divertissement aux enfants malades», rappelle Benoit Delorme.
Depuis, 1 100 000 dollars ont été amassés et 25 hôpitaux ont pu rendre leurs chambres plus conviviales pour les jeunes.
Cette année, 20 policiers et policières ont reçu le Cristal des Prix policiers du Québec pour avoir fait preuve de détermination et de courage dans certaines situations ou pour s’être impliqués auprès de leurs concitoyens. « C’est formidable. Après la première souscription, je croyais que ça allait arrêter là, la fondation. Depuis, les parents nous disent que c’était une bonne idée. Même qu’un médecin nous a déjà dit que ça coûtait moins cher en médicaments», s’exclame Benoit Delorme.