Marc Bourcier veut transformer un dépotoir en parc de loisirs
Par France Poirier
Le candidat à la mairie de Saint-Jérôme, Marc Bourcier, a rencontré les journalistes pour présenter un projet de créer un parc des loisirs sur le site du dépotoir de la rue Filion.
Situé entre deux quartiers domiciliaires et à proximité de la Polyvalente Saint-Jérôme, le dépotoir à ciel ouvert où sont déposés des matériaux contaminés est situé tout près du parc du Lac Jérôme. « Ce site existe depuis de nombreuses années. Jeune, j’y venais avec mon père, on allait porter les vidanges là », a souligné Marc Bourcier d’Avenir Saint- Jérôme. « Il s’étend sur une superficie de 2 millions de pieds carrés. Il est bordé par une zone humide et on y retrouve plus de 100 000 tonnes d’abrasifs de rue, accumulés depuis près de 60 ans », ajoute le candidat à la mairie.
Un immense par de loisirs
Équipe Marc Bourcier s’engage à transformer ce site en un immense parc de loisirs. « Pour y arriver, on compte faire des travaux d’encapsulage, suivi d’un ensemencement massif, et ce, en tout respect des règles émises par le ministère de l’Environnement dans son Guide d’intervention qui encourage fortement ce type d’initiatives », ajoute monsieur Bourcier.
Il souligne que ces travaux peuvent être exécutés par les gens des Travaux publics. « Ils pourraient travailler de concert avec les Fondeurs des Laurentides pour y aménager des sentiers de ski de fond d’au moins 3 km qui deviendront en été des sentiers pour vélo de montagne ou de marche, le tout relié aux sentiers au parc du Lac Jérôme. »
Illégalité environnementale
La Ville de Saint-Jérôme ramasse tous les printemps 2 000 tonnes de résidus contaminés (abrasifs de rue). Ainsi pour se conformer aux exigences du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ces résidus devraient être envoyés dans un dépotoir conçu à cette fin, ce qui n’est pas le cas actuellement, comme la majorité des villes du Québec. « Le ministère le sait, mais ça place la Ville en situation d’illégalité environnementale. » Il en coûterait 40 $ la tonne, et les frais d’enfouissement seront majorés à près de 50 $ la tonne en 2022, selon les plus récents renseignements mis à jour. « On tolère la situation actuellement, mais lorsque la loi sera appliquée, ce qui ne saurait tarder, il nous en coûtera très cher! Si on fait le parc, on va sauver plus de 5 M$ en amendes si le gouvernement décide d’intervenir », explique Marc Bourcier.
Asphalte écologique
Équipe Marc Bourcier exigera de procéder à une soumission afin d’incorporer les résidus contaminés dans les enrobés bitumineux (asphalte) qui paveront les rues de la ville. « Non seulement ce procédé existe-t-il, mais en plus, les coûts pour en disposer passeraient de 40 $ à 5 $ la tonne. Nous serons ainsi la première ville au Québec à exiger cette condition, et ainsi, à protéger notre environnement pour les générations futures. On arrêtera enfin l’acheminement de résidus contaminés vers le dépotoir Filion et les nombreux inconvénients reliés à ces transports », souligne Marc Bourcier.
Pour justifier ses dires, Marc Bourcier et son équipe se sont basés sur une étude de faisabilité et de développement d’une procédure de récupération et de réhabilitation des abrasifs routiers en vue de leur utilisation, réalisée par l’École de Technologie Supérieure (Espace ETS (etsmtl.ca)) et sur le Guide d’intervention − Protection des sols et réhabilitation des terrains contaminés (2e version) sur le site gouv.qc.ca.
4 commentaires
C’est vraiment un projet très innovateur ! Votons Marc Bourcier et son équipe le 7 novembre 2021 🙂
Voilà comment redonner à dame nature ce qui lui appartient!
Bravo Marc Bourcier!
Une idée bien réfléchie et basée sur une étude de faisabilité c’est ça l’avenir pour protéger notre environnement pour les générations futures. Faut commencer à penser différemment.
Je suis très fière de faire partie de ce beau projet. Un projet qui démonte à quel point nous sommes tourné vers l’Avenir. Un projet innovant, rassembleur, réaliste.