(Photo : Courtoisie)
Catherine Landry-Larue et Jean-Claude Tremblay.

Prospérer pour s’entraider

Par Jean-claude-tremblay

Chronique affaires et économie
Jean-Claude Tremblay, MBA Collaboration spéciale
jctremblay@cogitas.ca
En collaboration avec La Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme Métropolitain

Entretien avec Catherine Landry-Larue – Pôle d’économie sociale des Laurentides (CSEESL)

Cette semaine, il me fait plaisir vous amener sur un sujet dont on ne parlera jamais assez, un sur lequel toute la société devra tôt ou tard se pencher: les entreprises d’économie sociale. Novembre était le mois de l’économie sociale, et durant 22 jours, les 22 Pôles d’économie sociale de chaque région du Québec ont tenu des activités pour souligner ce mois bien spécial.
J’ai eu l’opportunité de rencontrer la responsable du pôle d’expertise des Laurentides qui quotidiennement, mobilise les acteurs de l’économie sociale, favorise leur concertation et en fait la promotion.
Dans un monde en pleine mutation où l’on sent l’intérêt, voir la nécessité de se préoccuper autant d’économie que de responsabilité, mettre la lumière sur une organisation qui est un important agent liant de cette sphère était tout indiqué.
Si l’on essayait de situer le rôle de la Coopérative de solidarité des entreprises d’économie sociale des Laurentides, connue sous l’acronyme CSEESL, sa dynamique directrice générale, Catherine Landry-Larue, dirait que l’organisation joue un peu le rôle d’une chambre de commerce, mais spécifiquement pour le créneau de l’entrepreneuriat social. J’ajouterais que Catherine se fait aussi un important devoir de vulgariser le sujet et de le démystifier, car l’image est parfois erronée ou incomplète.

L’économie sociale : encore méconnue

Lorsque l’on pense à économie sociale, nombreuses sont encore les personnes qui pensent que les organisations qui œuvrent dans cette sphère ne visent pas la rentabilité, ou encore, qu’elles ont fait vœu de pauvreté. Or, il n’en est rien. Trois ingrédients entrent généralement dans la recette des entreprises qui combinent activités économiques et mission sociale :

  • La rentabilité économique
  • La gestion démocratique
  • Une mission qui répond aux besoins de la communauté

Outre les organisations à but non lucratif, il y a aussi les modèles de coopération, dont Desjardins est un bon exemple. Ensemble, les OBNL et les coopératives représentent 17 milliards et 8 % du PIB du Québec, ce qui est spectaculaire. Comme me l’a rappelé la directrice générale du pôle des Laurentides, « il faut que l’on déconstruise le mythe et que l’on commence à expliquer que le modèle d’entreprise visé en est un qui visa la rentabilité, un qui dégage des surplus qui en retour sont redistribués pour servir des intérêts communs ».

Mes conclusions

Catherine Landry-Larue est parmi les femmes les plus dynamiques qu’il m’ait été donné de rencontrer, et son intensité n’a d’égal que son profond désir de créer de la valeur pour sa région. Avec de tels atouts, pas étonnant qu’elle développe son organisation à la vitesse grand V, en créant des partenariats et en travaillant avec ses entreprises-membres, dont elle s’occupe avec grand soin. Elle n’a pas la langue dans sa poche et de toute évidence, insiste et persiste tant qu’elle n’a pas atteint son objectif. Ce sont là d’importantes caractéristiques qui sont nécessaires si l’on veut espérer avoir du succès comme leader – spécialement dans un contexte où vous avez à faire connaître tout un pan de ce type d’entrepreneuriat.
Qu’on se le dise, l’entrepreneuriat social est là pour rester et se développer, et grâce à des êtres totalement dédiés comme cette D.G., parions que le mouvement ne fera que prospérer, pour le plus grand plaisir de la société.
Pôle d’économie sociale des Laurentides (CSEESL)
17660, rue Charles Mirabel
450 821-9222 • www.cseesl.org

JEAN-CLAUDE TREMBLAY EST CONSULTANT EN MANAGEMENT ET COACH EXÉCUTIF EN PRATIQUE PRIVÉE.

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