Jean-CLaude Tremblay et Hugo Jamieson. Photo: courtoisie

Le 1838 Cuisine urbaine

Par Jean-claude-tremblay

Chronique affaires et économie

par Jean-Claude Tremblay, Collaboration spéciale

jctremblayinc@gmail.com

Je dois débuter cette chronique par une divulgation volontaire : je suis biaisé, car j’ai un faible pour l’hôtellerie et la restauration, un environnement dans lequel j’ai jadis pratiqué tous les métiers, de plongeur à directeur, et où j’ai adoré évoluer. Même aujourd’hui, la nourriture et la restauration occupent une place de premier plan, tant dans ma vie personnelle que dans mon portfolio de clients. C’est ainsi, avec un enthousiasme pleinement assumé, que je me suis rendu au 1838 Cuisine urbaine rencontrer Hugo Jamieson, le copropriétaire et opérateur de ce restaurant, logé dans un établissement historique datant de bientôt 180 ans.

Premier constat, c’est un entrepreneur sensible et soucieux de plaire qui vient m’accueillir en me serrant la main avec gratitude. Je prends place dans ce décor où la modernité vient rendre hommage à la richesse du patrimoine, tant traditionnel qu’actuel. Je rencontre aussi son jeune chef, Sam Rouleau, un artisan innovateur qui a évolué parmi les plus grandes tables au Québec, avant qu’Hugo Jamieson ne vienne le recruter.

Le 1838 a récemment fait l’objet d’une élogieuse critique dans La Presse, où on a qualifié le restaurant qui « plaira aux foodies de la couronne nord » d’un « atout pour Saint-Jérôme ». Le modèle d’affaires est simple : innover en créant une véritable révolution gustative et visuelle que l’on ne retrouve nulle part ailleurs sur le territoire.

Deux indicateurs phares

Quand je rencontre un dirigeant, je m’intéresse d’abord à deux facteurs : primo, le feu dans ses yeux, c’est-à-dire sa passion. Ensuite, la qualité de ses produits et services. Le premier facteur influera sur le niveau de persévérance, et m’indiquera son niveau de tolérance à l’adversité. Le deuxième me guidera sur le potentiel de succès en me donnant aussi un indice de la capacité de croissance organique. Il est évident que celui qui dirige le 1838 au quotidien passe le test haut la main.

Lorsque l’on sait que plus d’un restaurant sur deux ferme ses portes, et que les semaines de 80 heures sont légion dans le monde de l’entrepreneuriat, la détermination devient une profession de foi. Hugo Jamieson fait partie de ces hommes qui mettent le client en premier, et n’a pas peur d’y investir tout le temps et l’amour qu’il faut, et ça paraît. Humble dans sa démarche et sans prétention, il ouvre ses portes à tous pour partager sa passion et faire vivre une expérience. En clair, il rend sa cuisine accessible tout en maintenant un produit d’une qualité supérieure, livré dans un emballage hautement artistique, tel un Cirque du Soleil dans votre assiette.

Mes conclusions

S’il fallait trouver un titre à la chronique sur le 1838, ce serait le suivant : « Quand succès rime avec audace, innovation et humilité ». Ça s’explique par le fait que le restaurateur et son partenaire d’affaires, Vincent Demers, ont décidé d’aller où personne n’avait osé s’aventurer, c’est-à-dire dans la cuisine audacieuse et urbaine, traditionnellement retrouvée dans les coins branchés de grandes villes, comme Montréal ou Québec.

Conséquemment, lorsque l’on fait ce choix, on doit assumer un rôle de pionnier, et défricher à grands coups d’essais erreurs, sans pour autant compromettre sa vision de départ – c’est probablement le plus difficile à accomplir, selon mon expérience. Hugo Jamieson s’est entouré de gens compétents qui, surtout, ont un profil et des valeurs compatibles avec sa vision et sa mission.

Par-dessus tout, ce que j’ai identifié comme étant les ingrédients clés de son succès, ce sont le respect de la clientèle et son ouverture d’esprit. Si vous saviez combien d’entreprises sont mortes, et meurent chaque jour à cause de l’ego démesuré de ses dirigeants, c’est tristement accablant. J’ai été à même de constater que le restaurateur ne se contente pas de demander aux clients ce qu’ils pensent, et ce, derrière un feuillet usé de sondage de satisfaction. Non! Il interagit personnellement avec eux sur le terrain et sur les médias sociaux – chapeau! Ça lui permet de rester branché, d’avoir le pouls et de réagir immédiatement en ajustant le tir.   

Toutes ses attentions aux détails constituent le processus d’amélioration continue de l’organisation, élément essentiel, voire vital, surtout dans ce secteur économique coupe-gorge.

Je conclus en félicitant Hugo et son équipe pour l’amour évident qu’ils portent tous envers la généreuse expérience qu’ils nous font vivre. Merci et santé!   

Le 1838 Cuisine urbaine

258, Labelle, Saint-Jérôme, J7Z 5L1

info@le1838.com

www.le1838.com

Téléphone : 450 431-1838

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