(Photo: Mathieu Dumontier)

Une 5e année de découvertes au Superfolk

Par Marie-Catherine Goudreau

Pour une cinquième année, le Superfolk sera présenté à Morin-Heights du 19 au 21 août prochains. L’évènement se veut rassembleur et pour toute la communauté. Le Journal s’est entretenu avec Ian Kelly, auteur-compositeur-interprète et réalisateur. Il est l’instigateur du festival.

Comme chaque année, le festival ne dévoile pas les artistes qui seront présents à l’avance. C’est un concept que le festival a tenu à conserver au fil des éditions, même s’il est difficile de convaincre certaines personnes d’y participer sans connaître les artistes. « Ça fait partie du trip ! », dit Ian Kelly. « C’est pour ça qu’on reste petit. Si on annonçait les artistes, il y aurait probablement 10 fois plus de monde, mais on ne voudrait pas ça. »

Une cinquantaine de musiciens seront présents à Morin-Heights pour un total de 12 spectacles. La plupart des artistes sont locaux, des Laurentides ou de Montréal, avec quelques-uns qui viennent de l’extérieur de la province, explique Ian Kelly.

« Ça reste assez accessible pour tout le monde. Quand on décide de ne pas dévoiler, on s’oblige à ne pas aller dans la musique trop expérimentale. Si tu aimes la musique « folk », tu vas trouver ton compte », souligne l’artiste.

« La file est beaucoup plus longue chez McDonald’s qu’au restaurant d’à côté qui offre un menu découverte. Les gens voudraient savoir ce que c’est avant de sortir leur argent. Au festival, on veut favoriser la découverte. »

Accessible pour tous

Cette année, le festival est gratuit pour les personnes de moins de 18 ans. « On veut que les jeunes viennent écouter de la musique, qu’ils assistent à d’autres spectacles que ceux au Centre Bell. On souhaite créer cette habitude », explique Ian Kelly. Ainsi, le festival reste accessible pour les familles qui veulent amener leurs enfants.

Outre les spectacles, différentes activités seront offertes pour les jeunes, comme du tennis, du soccer, des ateliers de maquillage, des jeux de société géants, etc. Des commerçants locaux seront aussi sur le site pour vendre leurs produits.

Conserver l’esprit de communauté

« Ça reste un petit évènement », soutient Ian Kelly. « COVID, pas COVID, on essaie de ne pas faire une grosse affaire. On reste avec l’idée d’entretenir l’esprit de communauté. » D’ailleurs, depuis le début de l’été, le Superfolk tient un rendez-vous gratuit chaque troisième dimanche du mois. Selon l’organisateur, les Dimanches Superfolk sont comme une « fête de quartier », où les gens viennent se rencontrer et échanger.

« Beaucoup de nouveaux résidents se sont installés à Morin-Heights depuis la pandémie. Mais on ne les connait pas ! C’est fou de voir tout ce monde-là. Ça prend des opportunités, des occasions, pour rencontrer nos voisins, comme le festival ou les Dimanches Superfolk », explique Ian. Selon l’artiste, on a perdu le côté social qui venait avec l’église. Ces rendez-vous sont justement l’occasion de faire la rencontre de sa communauté, de Saint-Jérôme à Val-David.

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