(Photo : Courtoisie)
Marie-Sylvie Dionne vit présentement à Piedmont.

Trouver le beau dans les moments de transition

Par Marie-Catherine Goudreau

Dans Désorientés et heureux, le premier roman de Marie-Sylvie Dionne, résidente de Piedmont, on suit l’histoire de Sophie. Professeure de philosophie à Vancouver, elle vient de prendre sa retraite à 60 ans et cherche un sens à sa vie, alors que la pandémie vient tout juste de frapper.

Sophie se retrouvera un peu malgré elle dans les Laurentides, avec Olivier, un jeune de 20 ans, de qui elle apprendra beaucoup. Lui aussi il apprendra beaucoup d’elle, alors que les deux partagent un lien particulier.

Entre intensité et sagesse

Marie-Sylvie s’intéresse beaucoup à la relation entre les générations. C’est de là que lui est venue l’idée d’écrire ce livre. « On dirait que les générations ont de la difficulté à se comprendre, à se parler. Il y a tellement une complicité qui peut se développer et on peut tellement apprendre les uns des autres », souligne l’autrice, en entrevue avec le Journal. Dans le roman, elle a donc voulu confronter ces deux pôles.

Les deux personnages principaux vont ainsi apprendre à se connaître et vont redécouvrir des aspects de leur propre personnalité. « Olivier est assoiffé par quelque chose qui va aller chercher son intensité et qui va rejoindre son énergie première », explique-t-elle. Il apportera cette intensité et cette spontanéité à Sophie, alors qu’elle lui transmettra sa sagesse, son expérience de vie et l’aidera à relativiser les choses.

Avoir foi en ses ressources

L’autrice s’intéresse beaucoup aux moments de transition dans la vie des gens. C’est ce qui la passionne et elle aime les accompagner là-dedans. « C’est de voir la résilience qu’on a tous, la capacité à rebondir, à la suite d’une perte d’emploi ou d’une peine. Mais il faut avoir foi en nos ressources », souligne-t-elle. Dans le roman, on accompagne donc les personnages dans un moment transitoire de leur vie, où ils apprennent à reconnecter avec leurs ressources intérieures.

« Être dans un chalet, à Saint-Faustin, permet cette dynamique de rapprochement. Chacun se rapproche de lui-même et aide l’autre dans ce processus », explique Marie-Sylvie. Le courage qu’on n’a jamais exploité, l’acceptation, la capacité de voir les choses différemment : ce sont des ressources sur lesquelles on doit s’appuyer dans ces moments difficiles.

À ceux pour qui la pandémie a bouleversé le parcours de vie, ce roman vous amènera à réfléchir sur comment il est possible de rendre un passage de vie difficile en une occasion pour se retrouver et apprendre à se connaître.

Alors que le roman se déroule dans les Laurentides, au lac Sauvage, Marie-Sylvie croit que la nature aide à connecter avec soi-même. « Le bruit de la ville, ça nous empêche d’être en contact avec soi. Dans la nature, on se rapproche de soimême », conclut-elle.

En plus d’être autrice, Marie-Sylvie Dionne est aussi coach d’orientation et en transition de carrière. Elle aide les gens à retrouver leur chemin lorsqu’ils vivent des moments difficiles, comme la perte d’un emploi. Elle a écrit d’autres ouvrages, comme Défi d’orientation : guide du parent zen, et a été blogueuse pour le Huffington Post. Elle souhaite continuer d’explorer la littérature et les thèmes de la connaissance de soi.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mots-clés