(Photo : Ariana Molly)

Théâtre Gilles-Vigneault : Gab Bouchard et sa moustache décoiffante

Par Marie-Catherine Goudreau

Peut-être l’avez-vous vu passer dans l’un des nombreux festivals de musique au Québec cet été ou bien avez-vous remarqué sa moustache sans pareille ? Gab Bouchard se démarque certainement sur la scène musicale québécoise depuis la sortie de son premier album Triste Pareil. Il sera de passage à Saint-Jérôme pour présenter son dernier album, Grafignes, le 28 septembre prochain au Théâtre Gilles-Vigneault.

Il sera sur scène accompagné « d’un lot de musiciens exercés » : Pierre-Olivier Gagnon à la basse, Mathieu Quenneville aux claviers, Zachary Boileau à la guitare et Victor Tremblay-Desrosiers à la batterie. Originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Gab Bouchard propose une musique « aux influences country et 70s aux gros riffs et aux chœurs planants ». Entrevue avec l’auteur-compositeur-interprète de 25 ans.

Tu reviens d’un été de tournées et de festivals. Comment ça s’est passé ?

Ç’a fait du bien d’avoir eu une vraie run de shows par rapport au premier album. C’était malade ! Chaque soir, il y avait un peu plus de monde et je pense que c’était nos plus gros shows à date. On a un ben du fun, on a fait ben de la route et on a mangé ben de la junk !

À quoi peut-on s’attendre de Gab Bouchard en spectacle ?

Il faut s’attendre à ce que le volume soit assez fort ! Le monde font le saut des fois. Les chansons sont plus rock que dans les albums et il y a plus d’énergie en show. Je pense que ça permet d’assumer pleinement les trois-quatre tunes plus mollo. On a comme un bloc plus relax et après ça repart !

En show, tu as l’énergie du public – l’émotion varie, la vitesse varie. Alors qu’en studio, tu es assis et tu as des écouteurs. Ça demande plus d’énergie jouer en show je pense. Ça permet de garder une certaine intensité !

Je dirais que peu importe le nombre de personnes, quand on trippe entre nous autres et qu’on a une bonne réception de la foule, ça peut être malade !

Ton dernier album, Grafignes, a été enregistré durant la pandémie. Comment cela a influencé la création ?

Mon premier album est sorti et notre tournée a été vite arrêtée par la pandémie, en mars 2020. Ça fait qu’on a enregistré le deuxième album durant le confinement. On n’avait rien à faire, alors on a pu mettre beaucoup de temps dessus ! Il se distingue du premier par rapport aux thèmes abordés, plus de maturité et plus d’expérience de studio.

Grafignes est peut-être un peu plus sérieux, sur des thèmes plus généraux. Ce n’est pas juste en rapport avec l’amour et les peines d’amour, contrairement à Triste pareil. 

Pour s’inspirer, on écoute toujours de la musique. Puis, j’ai toujours aimé les vieilles affaires ! Je trouve ça intéressant d’aller puiser dans les sonorités de la musique des années 60-70. J’aime ça aussi que le nouvel album ne sonne pas comme le premier. Puis, j’avais du temps pour toucher à tous les pitons du studio, alors j’en ai profité !

Que préfères-tu entre la région et Montréal ? 

Au début, j’aimais ben Montréal pour le monde, la nouveauté, tout est ouvert 24 heures. Mais je t’avouerai que je suis rendu plus relax que quand j’avais 19 ans. J’aime ben ça être dans le bois et voir personne ! On dirait que j’ai switché de personnalité, mais j’aime ça être dans mes affaires, passer du temps avec ma famille et mes vieux chums.

Le lac, c’est moins compliqué. Y’a moins de monde. T’attends pas pour aller à l’épicerie ni nulle part. Je me suis rendu compte que j’étais peut-être plus low-profile que ce que je pensais. Pour l’instant, je fais les deux : j’ai un appartement à Montréal et quand je suis tanné, je reviens en région.

Puis, je suis présentement en région pour construire ma maison et mon propre studio ! Je fais ça avec ma famille.


Pour des billets, visitez le site web du Théâtre Gilles-Vigneault.

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