Rien n’arrête Rachel Guay, surtout pas ses 80 printemps!

Rachel Guay au sommet de son art

Par Sandra Mathieu

Sandra Mathieu, collaboration spéciale

Rien n’arrête Rachel Guay, surtout pas ses 80 printemps! Cette passionnée des arts et des activités au grand air a consacré sa vie aux sciences sociales. Officiellement retraitée depuis cinq ans, elle n’a pas fini d’étonner famille et amis qui peinent à suivre son calendrier bien rempli! Rencontre avec une dame inspirante qui a plus d’une anecdote dans son sac.

Originaire du village de Saint-Clément dans le Bas-Saint-Laurent, Rachel Guay a vécu sa vie professionnelle à Montréal et a passé tous ses temps libres à voyager le monde ou à arrêter le temps au cœur de son domaine de Sainte-Marguerite-du- Lac-Masson. Depuis 1999, elle en a fait son nid d’amour à temps plein avec son mari des 46 dernières années.

« Après avoir enseigné les mathématiques et la physique en début de carrière, je suis retournée sur les bancs d’école dans un univers qui m’interpellait : les relations humaines. J’ai principalement pratiqué en thérapies de couples et familiales. J’ai également enseigné, donné des conférences, écrit des livres, participé à des émissions comme celle de Jeannette Bertrand à l’époque », se souvient-elle avec ce regard vif et intelligent qui la carac- térise.

Toujours sollicitée au- jourd’hui, elle réserve ses conseils et ses « stratégies gagnantes qui marchent à tout coup » à ses anciens clients.

Fascination artistique

Ses talents artistiques ont été remarqués dès sa tendre enfance. Ses études avancées et son travail professionnel l’ont contrainte à remettre à plus tard le rêve de s’y consacrer plus sérieu- sement. Mais un grave accident de santé à l’aube de ses 40 ans lui a fait devancer son projet. Elle a alors repris ses pinceaux et produit plusieurs huiles.

Sa santé totalement récupérée, ses investissements professionnels ont alors repris de nouveau toute la place. Cependant, des visites répétées d’expositions d’art lui ont permis de développer un intérêt marqué pour l’aquarelle, fascinée par la transparence, la lumière et la poésie qu’elle y découvrait.

Rachel Guay a plus d’une corde à son arc, notamment la peinture. PHOTO: courtoisie

Elle est aujourd’hui impliquée dans plusieurs associations artistiques – dont celles de Sainte-Marguerite, de Sainte-Adèle et de Saint-Donat  – qui exposent ses œuvres partout dans les Laurentides.

« J’ai toujours aimé être en nature, que ce soit pour entretenir mon grand jardin, m’inspirer pour une œuvre, faire les sucres ou mon vin de petits fruits, bouger ou encore lire un bon roman policier ou historique ou encore une biographie. »

Entre les après-midi de Scrabble duplicate, les échanges de livres numériques, la gestion de l’atelier d’artistes de son village, l’organisation de repas communautaires, le ski alpin, la raquette, le golf, les grandes marches et les déjeuners entre amis, elle ne s’ennuie jamais! L’essentiel, comme elle le dit si bien, c’est de continuellement apprendre quelque chose!

« Je n’ai pas eu d’enfant par choix, car je ne voulais pas sacrifier 29 ans de scolarité, confie-t-elle en ajoutant qu’elle est très présente auprès de ses neveux et nièces. Il me fait plaisir de payer leurs études quand ils démontrent un intérêt marqué pour un métier. L’éducation, c’est tellement important! »

Bien qu’elle regarde en avant avec positivisme, elle avoue être nostalgique du temps où la créativité, le jeu et les relations intergénérationnelles étaient plus omniprésents dans la société. Elle se dit d’ailleurs très heureuse de noter le retour en force du tricot!

Vous voulez savoir quel âge à Rachel Guay dans sa tête et dans son cœur? Parlez-lui de son épisode du bracelet bleu; vous comprendrez alors l’étendue de son humour craquant et de sa douce folie.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *