(Photo : André Chevrier)
Anne Plamondon

Portrait d’artistes – Festival des Arts de Saint-Sauveur

Par Journal-le-nord

« La vraie rencontre se passe dans notre art » – Anne Plamondon

Anne Plamondon est chorégraphe et interprète. Elle a reçu des formations de l’École Nationale de ballet du Canada et du Centre des Arts de Banff, et a obtenu un diplôme de l’École Supérieure de ballet du Québec. Elle participe au Festival des Arts de Saint-Sauveur depuis quelques années.

Comment avez-vous réagi quand Guillaume Côté, le directeur artistique, vous a parlé du projet ?

J’ai tout de suite embarqué dans le projet quand Guillaume m’a approchée. Je trouvais que c’était essentiel qu’on ait une présence en danse, que ce soit d’une forme ou d’une autre. Travailler avec une caméra c’est différent que de créer un spectacle pour une scène, mais on peut s’amuser avec les angles et les mouvements, se rapprocher du corps, c’est intéressant.

Quels défis avez-vous rencontrés lors du processus de création ?

J’appréhendai beaucoup le fait que je n’allais pas pouvoir créer dans un studio danse, qui est habituellement très grand. Tout à coup, je suis confinée dans mon salon et on me demande de créer un solo de chez moi. C’était très déstabilisant d’une manière. Ce sont des circonstances com-plètement inhabituelles. Je ne connaissais pas non plus la compositrice avec laquelle j’allais travailler, Cléo Palacio-Quintin, mais même si nous n’avions pas de contacts humains, ce sont nos arts qui se sont rencontrés. Cléo me partageait sa musique, et moi je répondais à travers ma danse.

Qu’est-ce que vous aimez du festival ?

Je crois que le Festival des Arts de Saint-Sauveur, c’est aussi un public qui est présent et qui les suit chaque année, un public qui apprécie ce qui leur est présenté. Quand j’ai fait des spectacles, les salles étaient toujours pleines. Le public aime vraiment le festival.

En vrac

Une personne qui vous a inspirée dans votre vie :

Quand j’étais jeune à l’école, je regardais toujours les danseurs plus vieux que j’admirais. Je pense entre autres à Margie Gillis – j’avais 14 ans quand je l’ai vue pour la première fois au grand théâtre de Québec. Il y a aussi le Nederlands Dans Theater qui m’a beaucoup inspiré et marqué. Mais également un chorégraphe avec qui j’ai dansé pendant plus de 12 ans et qui est également mon conjoint, Victor Quijada. Il m’a vraiment inspirée à danser avec mes « trips ».

Une chanson qui vous fait danser :

Il y a tellement de musique sur lesquelles j’ai aimé danser, mais je vais toujours me souvenir de « Pavane for Dead Princess » de Maurice Ravel. C’était la première pièce qu’on m’a enseignée quand j’ai commencé au Nederlands Dans Theater.

Un coup de cœur de la région :

Je crois que Saint-Sauveur c’est la rencontre entre la nature, le tourisme, la vie culturelle et le night life. En une journée, on peut aller faire une grande randonnée, puis le soir aller au théâtre ou au restaurant.

Il sera possible de voir la création commune d’Anne Plamondon et de la compositrice Cléo Palacio-Quintin, interprétée par le tromboniste Patrice Richer dimanche le 12 juillet à 11h à partir de la page Facebook et du site web du Festival des Arts de Saint-Sauveur.

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