Pierre Kwenders, un nouvel album, un nouveau son à découvrir
Par Martine-laval
Martine Laval, collaboration spéciale
L’auteur-compositeur-interprète afro-canadien Pierre Kwenders présentera son nouvel album MAKANDA, at the End of Space, the Beginning of Time à la Salle Antony-Lessard le 12 octobre.
D’une influence africaine marquée par le rythme de la rumba congolaise, le nouveau son est à découvrir.
Sur son plus récent album, qui lui a valu de nombreuses reconnaissances locales et internationales, Pierre Kwenders délaisse le son up-tempo du Dernier Empereur Bantou pour quelque chose de plus instrumental, d’une forte influence africaine, et d’une vibe hip-hop old school de la côte Ouest mixée à sa recette unique.
Réalisé par Tendai Baba Maraire, l’album Makanda porte les couleurs d’une Afrique moderne où domine la rumba congolaise. La richesse musicale propre à Kwenders est palpable à travers les onze pièces de l’album, surfant entre la new wave world music, la rumba trap et l’indie afro. Visionnaire, cet album positionne l’artiste au premier rang de la scène afrocentrique de Montréal avec ses quatre langues chantées (lingala, français, anglais, shona). Enregistré à Seattle, Pierre s’est entouré d’une multitude d’artistes de la scène musicale de cette ville et il a collaboré avec le rappeur Ish (Ishmael Butler).
«J’ai voulu avoir une certaine sensualité dans mes textes et dans ma façon de chanter. C’est un album sur lequel je chante beaucoup l’amour. J’ai voulu le dédier aux femmes en particulier», mentionne l’artiste.
Les femmes de la vie de Kwenders représentent sa force, d’où le titre Makanda, qui signifie «force» en tshiluba.
Cette ode à l’amour se retrouve sur la voluptueuse «Sexus Plexus Nexus»; sur «Zonga», où il pleure un amour de jeunesse perdu; et sur «Rendez-vous», où il désire amener la femme de ses rêves à Paris.
Le style de Kwenders est enraciné dans la rumba congolaise.
Il chante et rappe en cinq langues, a toujours fait une pop expérimentale qui teste l’improbable, le jamais entendu, variant du R&B glacial au hip-hop futuriste, et le spectacle du 12 octobre dévoilera une fois de plus son unicité.
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