Mlle Bottine à l’affiche : Tête-à tête avec Antoine Bertrand et Marguerite Laurence
Par France Poirier
Mlle Bottine est une version revisitée du conte pour tous d’André Melançon, Bach et Bottine, sorti en 1986. On discute avec Antoine Bertrand et Marguerite Laurence, qui incarnent les deux protagonistes du nouveau film.
Difficile de garder son sérieux quand on fait une entrevue avec l’acteur et la jeune actrice de 11 ans. Ça n’a rien de banal. Les deux acteurs principaux du film Mlle Bottine ont de l’énergie à revendre. Ils sont actuellement en tournée de promotion et le film prendra l’affiche le 29 novembre prochain.
D’entrée de jeu, je leur demande comment se passent la tournée et le contact avec le public ?
Rapidement, Marguerite prend la parole : « Ça se passe très très bien. Les gens aiment beaucoup le film et on est super heureux. »
Est-ce que vous ressentez une pression dans le fait de revisiter un film culte comme Bach et Bottine ?
Antoine : La pression, c’est surtout le scénariste qui l’a eue. C’est Dominic James qui a repris Productions La fête et qui est un fan du film original. Il a mis des années pour écrire un scénario qui valait la peine de revisiter ce film. Par la suite, nous quand on l’a lu, on est tombé en amour avec l’histoire. La pression qu’on se met, c’est la pression qu’on se met toujours, c’est-à-dire de faire le meilleur travail.
On oublie facilement la première version quand on a vu le film ?
Antoine : C’est exactement ça. Ceux qui parlent de comparaison, c’est qu’ils n’ont pas vu le film.
Marguerite : C’est vraiment ça.
Comment s’est passé le processus pour l’obtention du rôle ?
À la blague Antoine répond qu’il a passé douze auditions et que le rôle a été offert à Marguerite.
Marguerite : Non, ils ont offert le rôle à Antoine et moi, j’ai passé quatre auditions. La première en vidéo et les autres en personne.
Antoine : J’ai été approché, il y a trois ans. Quand j’ai reçu le scénario avec le logo de La fête sur la première page, j’ai eu une petite émotion. Moi, j’ai grandi avec les contes pour tous. Ç’a été mon projet coup de coeur auquel je pense depuis trois ans.
Marguerite : Bach et Bottine, c’est une film que j’avais vu plusieurs fois, même avant d’avoir les auditions. J’étais contente, c’est un super beau rôle. C’est proche de moi et en même temps loin.
Comment c’était de jouer avec une moufette ?
Marguerite : C’était spécial de jouer avec cet animal. Ce n’était pas l’fun et ce n’était pas pas l’fun, c’était juste spécial. J’ai fait deux, trois cours de coaching avec la moufette.
À la blague, Antoine nous dit que Marguerite a dû apporter la moufette à l’école pour se familiariser, ce qui faisait plaisir à ses compagnons. Un peu naïve, je lui demande si c’est vrai
Marguerite : Non, ce n’est pas vrai.
Antoine : Quand Marguerite parle, c’est vrai. Quand c’est moi, c’est des blagues.
Vous avez développé une belle complicité. Comment ça s’est passé au début, votre rencontre ?
Antoine : Ça s’est passé très rapidement, dès l’audition. Je participais au processus d’audition pour voir justement la chimie avec les enfants. Parce qu’il faut que ça se passe. Bon, avec Marguerite, c’est impossible de ne pas développer de chimie. Elle en a développé avec toute l’équipe. C’est une petite fille drôle, ouverte et talentueuse. Je remercie la vie de l’avoir mise sur mon chemin. Elle me confirme que de ne pas avoir de préjugés, c’est un bon choix.
Qu’est ce que tu apprécies chez Antoine ?
Marguerite : C’est quelqu’un de très bon à la caméra. C’est quelqu’un de très humain et de très gentil avec les gens et il me fait rire.
Synopsis
Philippe, un compositeur d’opéra en panne d’inspiration, se voit forcer d’héberger sa nièce Simone, une orpheline rebelle et excentrique dont la meilleure amie est une moufette.
Mlle Bottine sera à l’affiche à compter du 29 novembre.