Le roman Mon Dieu, faites qu’on gagne la coupe Stanley est signé par Clinto, le nom de plume de Michel Bélanger.

Michel Bélanger dédie son premier roman aux partisans des Canadiens

Par Ève Ménard

Après avoir œuvré dans le milieu des ventes et du coaching pendant plusieurs années, et écrit trois livres sur le sujet, Michel Bélanger a choisi de réaliser un de ses rêves: écrire un roman, qu’il dédie à tous les partisans des Canadiens de Montréal.

Dans Mon Dieu, faites qu’on gagne la coupe Stanley, tout commence en 1953 lorsque Arthur, un personnage inspiré de son créateur lui-même, découvre la Sainte-Flanelle. De 6 à 13 ans, il voit le Tricolore remporter 6 coupes Stanley. L’auteur, à partir de son pseudonyme Clinto, est replongé avec joie dans ses souvenirs pour écrire les pages de son roman.

Une religion

L’idée lui est d’abord venue en pleine nuit au Mexique, en mars 2021. Il se réveille et commence l’écriture qui se terminera au terme de quelques mois, le 15 octobre. Entre temps, assez ironiquement, les Canadiens passent bien près de remporter la coupe Stanley.

« Le hockey, comme tous les sports professionnels, est devenu une grosse business » -Michel Bélanger

« C’est assez drôle! Quand j’ai commencé à écrire, on ne savait même pas si les Canadiens feraient les séries. Mon titre, je l’ai choisi parce que quand j’étais jeune, on priait beaucoup. Il y avait une relation très forte avec la religion. À un moment donné, on a un peu arrêté de croire à ça, mais pas pour le hockey! Et je crois que cet été, plusieurs ont aussi prié pour nos Canadiens! »

Le livre est rempli de succulentes anecdotes auxquelles plusieurs jeunes ou moins jeunes amateurs de hockey peuvent s’identifier: lorsqu’il a 6 ans, le père de Michel l’oblige à aller se coucher après la deuxième période des matchs. Malgré son insistance, le jeune garçon doit s’y résigner. Il dit alors prier avant de s’endormir pour que les Canadiens remportent l’affrontement.

Dans le roman, le lecteur est aussi témoin du premier contact de l’auteur avec la région des Laurentides. Né à Montréal, il sort pour la toute première fois de la grande ville pour se rendre au camp Bruchési à l’été de ses 12 ans. Michel Bélanger habite maintenant les Laurentides depuis une quarantaine d’années. Depuis deux ans, il est installé à Saint-Sauveur.

Une essence perdue?

Mon Dieu, faites qu’on gagne la coupe Stanley se termine par un fascinant épilogue dans lequel l’écrivain retrace l’évolution du hockey et des Canadiens de Montréal. Il aborde notamment l’insistance des médias, la place démesurée accordée à l’argent et aux commanditaires, ainsi que la disparition de la « belle identité canadienne-française » du Bleu-Blanc-Rouge.

EN RAFALE LES CANADIENS DE MONTRÉAL Vos joueurs favoris? Jonathan Drouin et Brendan Gallagher Un joueur à échanger? Jeff Petry Un joueur sous-estimé? Artturi Lehkonen Le joueur le plus prometteur? Cole Caufield

« Le hockey, comme tous les sports professionnels, est devenu une  » grosse business « . Une énorme machine à imprimer des dollars, qu’on se partage allègrement entre propriétaires millionnaires et joueurs millionnaires. Des joueurs qui, pour la plupart, n’ont plus aucun sentiment d’appartenance pour leur équipe. Aussitôt qu’on leur offre un peu plus ailleurs, allez, on plie bagage et on déménage! », écrit-il.

Malgré tout, Michel Bélanger dit encore adorer écouter le hockey. Mais il ne se fait plus d’illusions.

« Pendant 26 ans, les Canadiens ont gagné 16 coupes Stanley. C’était les belles années. Pour nous, la coupe nous appartenait. Aujourd’hui, c’est devenu un rêve. »

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