Mariana Mazza de passage à Saint-Jérôme
Par Journal-le-nord
-Rencontre-
L’humoriste multidisciplinaire Mariana Mazza présentera son spectacle Impolie, une œuvre destinée à un public averti, les 27 et 28 octobre prochains à Saint-Jérôme, au Théâtre Gilles-Vigneault.
Dans son spectacle, l’humoriste parle entre autres de grossophobie, de popularité et de sexualité. Impolie, est un spectacle sans filtre et à l’état brut, destiné à un public averti.
Mme Mazza compare son premier « one-woman show », Femme ta gueule, à un premier rendez-vous galant, où l’on est prudent, tout en révélant ses couleurs. Son nouveau spectacle, Impolie, ressemble plutôt à un vieux couple qui n’est plus gêné et qui se laisse aller.
« Je pense que Femme ta gueule était très mijoté. Impolie, c’est plus une envolée impulsive vraiment le fun », dit-elle. « Je n’ai aucune prétention avec ce show-là. J’ai vraiment beaucoup de plaisir à le faire parce que ce sont justement des choses que j’étais un peu plus réticente de faire dans un premier spectacle. »
Après être montée 450 fois sur scène pour Femme ta gueule, Mariana Mazza s’est limitée à 100 représentations pour son nouveau spectacle. Il s’agit d’une « limite personnelle » que l’humoriste a établie pour éviter de s’éterniser sur une tournée et lui permettre de réaliser d’autres projets. Son prochain spectacle, Polie, sera l’autre pendant d’Impolie, avec des sujets plus doux, davantage dans l’émotion et moins du côté du gag. Son but : rendre polis des « sujets impolis ».
Artiste pluridisciplinaire
L’année dernière, Mariana Mazza avait repris son premier spectacle pour réaliser un film à sketches Femme ta gueule – Le film. Elle a également coscénarisé le film Maria, sorti en août dernier, dans lequel elle tient le rôle principal.
Du 3 au 6 novembre, l’artiste présentera Queso y papa, sa première exposition de toiles de peinture, à la galerie Institut National Art Contemporain, à Montréal. Ses 39 tableaux représentent des célébrités, dont Frida Kahlo et Roger Federer, avec le style du pop art.
« Pendant la pandémie, j’ai décidé de me remettre au pinceau », dit Mme Mazza, qui peignait à l’adolescence et qui s’est toujours passionnée pour les arts visuels. Comme la pandémie avait mis sur pause tous ses projets d’humour ou de cinéma, et qu’elle avait envie de créer, elle s’est tournée vers la peinture.
« C’est une autre façon pour moi de m’exprimer. La scène me permet de laisser aller l’énergie et d’avoir un contact avec le public. J’aime les foules, j’aime parler avec des gens. La peinture, c’est pour mon côté plus introverti. C’est une forme de médiation. »
Mme Mazza croit que la popularité qu’elle a acquise par son travail d’humoriste lui ouvre des portes et permet au public de connaître une autre facette d’elle.