Garry, illustrateur et Philippe Lemieux, auteur de la bande-dessinée L’histoire du cinéma – La naissance des monstres. (Photo : Aurélie Moulun)

L’histoire des monstres au cinéma racontée en bande dessinée

Par Aurélie Moulun

L’histoire du cinéma en BD tome 3 est lancé ! Le 13 mai, chez Imagine Comics à Prévost, l’auteur Philippe Lemieux et l’illustrateur Garry rencontraient leur public au cours d’une séance de dédicaces.

Le Journal a discuté avec Philippe Lemieux, auteur du troisième tome, intitulé La naissance des monstres.

Au bout d’un an et demi de travail, Philippe Lemieux procède pour la première fois au lancement de sa bande dessinée. Après L’image en mouvement et L’apogée du mime, il présente cette fois-ci les premiers artistes de l’horreur au cinéma et l’évolution du genre à travers une quarantaine de pages imagées.

« Le mouvement le plus marquant des années 1920, c’est l’expressionnisme allemand, donc la naissance de l’horreur au cinéma. C’est comme ça qu’on a décidé qu’on allait commencer avec Caligari en 1919. On parle de Nosferatu, nécessairement, et on se rend jusqu’aux films d’horreur Universal : les Frankenstein, les Dracula, du début des années 1930, qui se sont beaucoup inspirés des allemands », explique-t-il en entrevue.

Même si elles sont destinées à un public âgé de 10 ans, le grand public peut trouver son compte dans la série L’histoire du cinéma en BD, selon l’auteur. « Je les fais acheter à mes élèves! », lance Philippe, aussi enseignant au Département de cinéma du Cégep de Saint-Jérôme. Il utilise sa bande dessinée comme matériel pédagogique dans ses cours.

« En fait, mes bandes dessinées sont l’essentiel de mes cours, mais réduit. Ce sont comme mes notes de cours condensées. Donc, ce n’est pas trop enfantin au niveau du contenu », soutient-il.

Une bande dessinée truffée d’Easter eggs

Philippe Lemieux détaille quelques « particularités intéressantes » que comportent sa série et ce troisième tome. « On intègre toujours une ou deux images véritables de film à l’intérieur de la BD. C’est le fun et ça prouve que ce dont on parle est vrai et historique. Aussi, il y a toujours des Easter eggs dans les BD, soit des anachronismes intentionnels. Des petites farces, des petits trouvez Charlie ! », lance-t-il tout sourire.

Dans sa bande dessinée, l’auteur tient également à présenter l’ampleur et l’importance qu’ont eu certaines œuvres cinématographiques à travers l’histoire. « Ce qui est intéressant, c’est que Nosferatu est un grand film, mais c’est aussi la première cause de droits d’auteur dans l’histoire du cinéma. Ou que Metropolis est un film de science-fiction qui a influencé la Matrix, Star Wars, Blade Runner », raconte Philippe.

Les prochains tomes sont déjà en route

À peine le tome 3 sorti que Philippe a déjà commencé à travailler sur les prochains. « Présentement, je suis en train d’écrire le 6 », indique-t-il.

D’ailleurs, l’auteur révèle les thèmes entourant ses trois prochains tomes. « Le 4 sera le western et la comédie musicale. Le 5 sera l’histoire du cinéma documentaire. Donc, on va parler, par exemple, du premier documentaire de l’histoire qui est Nanook of the North, de Robert Flaherty, qui parlait d’un Inuit du grand nord canadien. On va aussi parler d’une des réalisatrices les plus célèbres de l’histoire du cinéma qui est Leni Riefenstahl. Et le numéro 6 va traiter des grands maitres. Donc, on va parler de Akira Kurosawa au Japon, d’Alfred Hitchcock et François Truffeau, notamment », racontait-il.

En attendant, L’histoire du cinéma en BD – La naissance des montres est dans toutes les librairies depuis le mois d’avril. Philippe Lemieux et Garry seront d’ailleurs au Festival de la BD à Prévost afin de rencontrer le public et d’offrir des dédicaces.

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